Salaire minimum: insatisfaits, les ouvriers mettent le cap sur la mobilisation
RETI/
Salaire minimum: insatisfaits, les ouvriers mettent le cap sur la mobilisation
L’exécutif a décidé. Les ouvriers n’ont pas obtenu même la moitié de ce qu’ils ont réclamé comme salaire minimum. En foi de quoi, ils ont réitéré leur engagement à ne pas faire marche arrière dans les séries de mobilisations engagées.
Les ouvriers du secteur textile n’entendent pas faire marche arrière. Ils rejettent catégoriquement le salaire minimum de 770 gourdes fixé par l’Etat haïtien. En ce sens, ils annoncent des nouvelles journées de protestation indéterminée jusqu’à ce quils obtiennent 1 500 gourdes comme salaire minimum.
En marge d’une conférence de presse ce mardi 22 février 2022, le syndicaliste, Télémark Pierre membre du syndicat SOTA-BO, dit déplorer la décision du Gouvernement du Dr Ariel Henry de fixer à 770 gourdes par jour le salaire des ouvriers. M. Pierre par ailleurs annonce la poursuite de la mobilisation dans les rues à partir du mercredi 23 février, afin d’exiger 1500 gourdes comme salaire minimum.
D’un autre côté, M. Télémark Pierre qui croit insuffisant le salaire proposé par le gouvernement, a fait savoir que le salaire de 1500 gourdes ne provoquera pas la faillite des entreprises de la sous-traitance puisque les salaires des ouvriers sont versés par les compagnies étrangères en dollars américains.
M. Télémark Pierre dénonce certains entrepreneurs haïtiens qui sont opposés à une hausse du salaire minimum.
De plus il révèle que des entreprises dans les zones franches sont disposées à offrir un salaire de 1000 gourdes aux ouvriers.
Valescot Wilgins PDG