Les individus armés sous le choc : des frappes de drones kamikazes déciment des gangs armés, ce matin plusieurs bandits tués
Un média d’excellence pour une information fiable, rapide et sans compromis

Les individus armés sous le choc : des frappes de drones kamikazes déciment des gangs armés, ce matin plusieurs bandits tués
Port-au-Prince, Haïti – Une vague d’attaques aériennes d’un genre inédit a secoué la capitale haïtienne ce matin. Des drones kamikazes chargés d’explosifs ont frappé plusieurs bastions de gangs armés, plongeant les quartiers de Gran Ravin, Village de Dieu, Fouchard et Delmas dans la stupeur. Ces frappes ciblées, menées à l’aube, ont causé de lourdes pertes parmi les criminels, selon des sources concordantes.
Les opérations se sont concentrées sur des repaires stratégiques où des bandits s’organisaient pour de nouvelles attaques. Parmi les cibles les plus touchées, une base du redouté chef de gang Ti Lapli, ainsi qu’un point de rassemblement à Fouchard, où plusieurs individus armés se préparaient à envahir les quartiers résidentiels de Paco et Débussy. L’attaque a été d’une violence inouïe : des explosions massives ont réduit en cendres ces repaires, laissant derrière elles des scènes de destruction.
Ce mercredi, au moins cinq nouvelles attaques ont été recensées dans plusieurs zones de Port-au-Prince où se cacheraient des chefs de gangs notoires. Des habitants des secteurs de Fort Mercredi, Gran Ravin et Village de Dieu rapportent avoir entendu des détonations assourdissantes, signes d’une intensification des frappes. Toutefois, le bilan exact des pertes reste encore flou.
Face à des gangs toujours plus violents et mieux armés, les autorités haïtiennes semblent adopter une nouvelle tactique de guerre asymétrique. Ces frappes par drones, bien que limitées en nombre, témoignent d’une volonté de frapper les criminels là où ils se croient intouchables. Cependant, le manque de moyens de l’État pour une intervention terrestre efficace reste une faiblesse majeure.
Si cette nouvelle méthode de combat suscite l’espoir d’une réduction du pouvoir des gangs, elle soulève aussi des questions : Qui pilote ces drones ? Quelle est la source de leur financement ? Ces frappes suffiront-elles à restaurer la sécurité durablement ?
En attendant, la capitale haïtienne reste sous tension. Tandis que certains saluent cette offensive comme un pas vers la libération des quartiers gangrenés par la violence, d’autres redoutent des représailles sanglantes. L’avenir dira si cette guerre par les airs marquera le début d’un véritable changement ou une escalade supplémentaire dans le chaos haïtien.
La rédaction.
Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. Votre soutien nous est très précieux.