OFATMA : La fermeture de l’hôpital de Cité Militaire, une manœuvre de répression contre les membres du syndicat, dénoncent les organisations syndicales
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OFATMA : La fermeture de l’hôpital de Cité Militaire, une manœuvre de répression contre les membres du syndicat, dénoncent les organisations syndicales
Le mercredi 5 février 2025, plusieurs organisations syndicales, telles que FESTRED’H, SEOAVCT, REEH, GOSTTRA, SE-NGRS, SPO/OFTAMA et VETO/ONA, ont tenu une conférence de presse animée afin de faire part de leur mécontentement concernant la gestion de l’OFATMA. L’objet de leur revendication portait notamment sur la fermeture brutale de l’hôpital de l’OFATMA localisé dans la cité militaire, ainsi que sur les méthodes jugées autoritaires du Directeur Général, Carl François.
L’événement a eu lieu dans un contexte tendu, les syndicats qualifiant la situation d’affront majeur tant envers le personnel qu’envers les patients. En effet, la fermeture de cet hôpital, essentiel pour une population déjà fragilisée par la crise du secteur de la santé, est perçue comme une décision brutale et dénuée de réflexion. Les syndicats soulignent que cet établissement, au service des assurés sociaux, occupe une fonction essentielle dans la préservation de la santé publique, et sa cessation d’activités représenterait une perte significative pour la communauté.
Lors de cette conférence de presse, Félix Pierre MICHEL, président de la FESTRED’H, a exprimé des critiques incisives à l’encontre de Carl François, Directeur Général de l’OFATMA. Il a dénoncé un comportement qualifié d’« antisyndical » ainsi qu’une gestion considérée comme préjudiciable à la qualité des services de santé. À ses yeux, la fermeture de l’hôpital et la révocation abusive des dirigeants du syndicat SPO/OFTAMA illustrent de manière flagrante cette politique de répression et d’inefficacité. « Nous ne pouvons tolérer que des décisions aussi radicales soient prises sans consultation préalable ni transparence. Cette fermeture constitue une erreur majeure qui met en péril la santé de milliers de citoyens, » a déclaré avec insistance Felix Pierre MICHEL.
Une des justifications avancées par Carl François pour expliquer cette fermeture est que la majorité des membres du syndicat, qui critiquent ses dérives en matière de gestion, sont employés au sein de cet hôpital de la Cité Militaire. Cette décision, qualifiée par les syndicats de « punitive » et « ciblée », a exacerbé les tensions. Les organisations syndicales considèrent que cette fermeture constitue une tentative de réduire au silence l’opposition interne et d’éliminer les voix dissidentes. Les accusations sont sérieuses : Carl François aurait fermé l’hôpital de manière stratégique afin de diminuer l’impact des dénonciations et d’entraver le mouvement de revendications des employés.
Le discours de l’un des leaders syndicaux a également mis en lumière la mauvaise qualité des services fournis par le programme d’assurance, dénonçant une gestion inefficace des fonds publics et des ressources sanitaires. Cette problématique s’inscrit parmi les critiques récurrentes formulées à l’encontre de la direction de Carl François.
Les syndicats présents ont exprimé leur demande de réouverture immédiate de l’hôpital, ainsi que de la réintégration des représentants syndicaux injustement révoqués. Ils soulignent également la nécessité d’initiatives réformatrices profondes concernant la gestion des institutions de santé publiques, afin d’assurer un service de qualité aux assurés sociaux. Cette déclaration publique reflète un vif mécontentement au sein de la communauté syndicale, qui envisage de renforcer ses actions si ses revendications ne sont pas considérées. Un bras de fer semble s’instaurer entre les autorités de l’OFATMA et les syndicats, dont les membres continuent d’exiger davantage de respect, de dialogue et de qualité dans la gestion des services de santé.
Dans ce contexte délicat, l’attention se porte désormais sur les réactions du gouvernement et de l’administration de l’OFATMA. Cette situation génératrice de tensions pourrait entraîner de nouvelles mobilisations dans les jours à venir.
La rédaction.
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