Les employés du CNE en action devant le Ministère de l’économie pour exiger leurs arriérés de salaires et primes
Un média en ligne proposant une approche novatrice centrée sur une information authentique et actualisée en temps réel.

Ce mercredi 15 janvier 2025, des employés du Centre National des Équipements (CNE) se sont réunis devant le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) pour exprimer leurs revendications concernant le règlement de plus de quatre mois d’arriérés de salaires, ainsi que le versement des primes dues au titre de l’exercice fiscal 2023-2024. Ce mouvement de contestation souligne une situation préoccupante : seuls les employés du CNE n’ont pas reçu leur salaire pour le mois de décembre dernier, contrairement à leurs collègues d’autres institutions publiques.
« Nous ne comprenons pas pourquoi nous, employés du CNE, sommes les seuls à ne pas avoir reçu notre paiement. Il semblerait que le gouvernement nous ait négligés », a déclaré un manifestant, à la fois frustré et résolu. « Nos familles se trouvent dans une situation particulièrement difficile. Le retard dans le versement de nos salaires et primes n’est plus tolérable. »
Le rassemblement organisé devant le ministère de l’Économie et des Finances a pour objectif d’interpeller les autorités sur cette situation jugée injuste et d’exiger des solutions immédiates. Les travailleurs, après des mois de promesses non concrétisées, expriment leur fatigue et refusent de demeurer dans l’attente d’une réponse tangible.
Au cours d’une interview exclusive accordée à notre rédaction, Wildrick Séjour, Président du Syndicat des Employés du CNE, a fait part de sa frustration ainsi que de celle de ses collègues. Il a souligné que cette situation de non-paiement a des répercussions significatives sur les conditions de vie des employés du CNE, qui se sentent injustement traités par rapport à d’autres secteurs publics.
« Il ne s’agit pas uniquement d’une problématique de salaires impayés, mais avant tout d’une question de respect. Pourquoi les employés du CNE sont-ils les seuls à être négligés ? » a déclaré Wildrick Séjour. « Nous exigeons le versement immédiat de nos salaires, y compris celui du mois de décembre, ainsi que le paiement des primes pour l’exercice fiscal 2023-2024, qui nous sont légitimement dues. »
Le Président du syndicat a également fait part de son insatisfaction concernant l’inaction des autorités. « Le gouvernement a formulé des promesses, mais aucune solution tangible n’a été mise en œuvre. » Il est impératif que l’État assume ses responsabilités face aux conditions de travail difficiles auxquelles nos collègues sont confrontés.
Ce mouvement de protestation se manifeste dans un contexte où, malgré le versement des salaires de décembre à de nombreux employés du secteur public, ceux du CNE restent dans l’incertitude. Les retards de paiement et l’absence de communication concernant la situation des employés du CNE exacerbent la frustration ressentie. Les employés de cette institution considèrent qu’ils ont été négligés, malgré leur contribution essentielle au bon fonctionnement des infrastructures publiques du pays.
Le gouvernement n’a pas encore émis de déclaration officielle concernant cette mobilisation. Cependant, la pression s’accentue, et les employés du CNE, soutenus par leurs collègues d’autres secteurs, ne comptent pas céder. Ils envisagent d’intensifier leur action si aucune solution n’est rapidement mise en place.
Dans les jours à venir, la situation pourrait connaître une détérioration si les autorités ne prennent pas en considération les revendications légitimes des employés du CNE. La responsabilité incombe désormais aux autorités publiques, qui doivent impérativement intervenir pour prévenir une paralysie des services et une augmentation du mécontentement de la population.
La rédaction.
Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. Votre soutien nous est très précieux.