La Corée du Nord a tiré un missile balistique, qui est retombé à l’intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) du Japon
La Corée du Nord a tiré un missile balistique, qui est retombé à l’intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) du Japon
La Corée du Nord a tiré un missile balistique, qui est retombé à l’intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) du Japon
La Corée du Nord a tiré ce samedi 18 février un missile balistique, qui est apparemment retombé à l’intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) du Japon. Les autorités japonaises ont affirmé qu’il s’agissait d’un missile intercontinental « de classe ICBM » (intercontinental ballistic missiles).
« Source Le Monde »
Pyongyang « a tiré un missile balistique de classe ICBM en direction de l’est. Il a volé pendant approximativement soixante-six minutes », a déclaré le porte-parole du gouvernement nippon, Hirokazu Matsuno, aux journalistes. Il a précisé que le projectile avait parcouru une distance d’environ 900 km, semblant être retombé à 18 h 27, heure locale (10 h 27, heure à Paris).
Le missile nord-coréen s’est apparemment abîmé dans la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, a déclaré le premier ministre nippon, Fumio Kishida. « Il semble que le missile balistique tiré par la Corée du Nord soit tombé dans la ZEE du Japon, à l’ouest d’Hokkaido », a déclaré M. Kishida aux journalistes. Un responsable du ministère de la défense japonais avait auparavant déclaré que le missile devait retomber à environ 200 km à l’ouest de l’île d’Oshima, au large de l’île septentrionale d’Hokkaido.
L’armée sud-coréenne avait annoncé peu auparavant le tir d’un missile balistique non identifié par la Corée du Nord. Celui-ci s’est dirigé « vers [la] mer de l’Est », a déclaré l’état-major interarmées sud-coréen, en référence au nom donné à la mer du Japon.
Ce tir survient au moment où les Etats-Unis et la Corée du Sud s’apprêtent à mener des exercices de simulation, qui doivent se tenir la semaine prochaine à Washington, afin de discuter des mesures à prendre en cas d’utilisation de l’arme nucléaire par Pyongyang. La veille, la Corée du Nord a menacé de réagir aux manœuvres américano-sud-coréennes à venir, y voyant les préparatifs d’un conflit armé. Si les deux alliés procèdent à ces exercices, « ils seront confrontés à des contre-mesures (…) fortes et sans précédent », avait déclaré dans un communiqué un porte-parole de la diplomatie de Pyongyang.
L’année 2022 a été marquée par un fort regain de tension dans la péninsule. La parenthèse de relatif apaisement amorcée en 2018 par le président sud-coréen, Moon Jae-in (2017-2022), qui fut marquée par les sommets de 2018 et 2019 entre Kim Jong-un et le président des Etats-Unis, Donald Trump (2017-2021), semble définitivement close.
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