L’OCDDF plaide en faveur de l’intervention de l’ONU pour un retour à l’ordre institutionnel et constitutionnel
L'OCDDF plaide en faveur de l’intervention de l’ONU pour un retour à l’ordre institutionnel et constitutionnel

Haïti: L’OCDDF plaide en faveur de l’intervention de l’ONU pour un retour à l’ordre institutionnel et constitutionnel
Vu, Haïti est l’un des membres fondateurs de l’ONU
Vu, Haïti est membre de l’OEA et du CARICORM
Vu, les relations diplomatiques et consulaires des organisations internationales
Vu, la conclusion aux différents accords internationaux sur les Droits humains et la sécurité
nationale et transnationale dont Haïti est l’un des signataires.
Considérant, la situation socio-politique, économique et humanitaire que connait Haïti durant ces 10 dernières années Considérant, le manque de sagesse et de volonté du gouvernement et de l’opposition d’adopter
une résolution à l’haïtienne pour une sortie de crise après un an et quelques mois de la mort du
président en fonction Jovenel MOISE.
Considérant, l’influence des hommes armés sur les autorités politiques et économiques du pays
Considérant, les citoyens civils qui sont privés de leur droit de circulation et de leur droit de
formation et d’éducation.
Considérant, la mort des prisonniers en cascade au sein des centres carcéraux du pays.
Considérant, la montée du nombre de cas de choléra selon les données du Ministère de la Santé
Publique et de la Population…
Considérant, le dysfonctionnement de la majorité des institutions politiques
Considérant, la part du secteur international dans le budget national.
Par ces motifs,
Le Bureau Exécutif des Affaires Juridiques de l’Observatoire Citoyen pour la
Défense des droits Fondamentaux (B.E.A.J.OCDDF) est favorable à la demande émise par le
conseil des ministres du Gouvernement Dr Ariel HENRI, auprès du secrétariat général des
Nations Unies par la résolution du 6 octobre 2022; cependant, nous souhaitons que le
gouvernement soit vigilant aux agents onusiens, pour que ce sont de vrais experts en la matière.
Malgré, les mauvais souvenirs laissés par le MINUSTAH au sein de la société civile,
l’amateurisme et le pouvoiriste de nos dirigeants politiques et économiques nous obligent à
solliciter et à supporter une autre fois l’appui financier et technique du secteur international.
Sur ce, le B.E.A.J.OCDDF conseille aux élites politiques et économiques de travailler sur une
feuille de route à la nouvelle mission onusienne pour un retour à l’ordre institutionnel et
constitutionnel.
RÉALITÉ INFO (RETI)