Mirebalais ensanglantée : 65 présumés bandits tués dans une vague d’affrontements meurtriers
Un média d’excellence pour une information fiable, rapide et sans compromis.

Mirebalais ensanglantée : 65 présumés bandits tués dans une vague d’affrontements meurtriers
Mirebalais, Haïti – Le sang continue de couler dans la commune de Mirebalais, théâtre d’une violence sans précédent depuis l’assaut brutal lancé par des gangs armés le 31 mars dernier. Selon un bilan partiel communiqué par Me Frédérique Occéan lors de l’émission “Boukante Lapawòl”, au moins 80 personnes ont perdu la vie, dont 65 identifiées comme présumés bandits. Vingt autres ont été blessées dans les affrontements qui ravagent la ville depuis plus d’une semaine.
Les chiffres rapportés par la Police Nationale d’Haïti (PNH) donnent un aperçu glaçant de la situation qui prévaut dans cette commune de la région du Plateau Central. Les tirs nourris, les maisons incendiées et les routes désertées dressent le tableau d’un territoire en guerre. La population, prise en otage, vit dans une peur constante, tandis que les autorités peinent à reprendre le contrôle total de la zone.
“Nous faisons face à une situation dramatique. Des familles entières sont déplacées, des blessés sans soins, et une population terrorisée”, a déploré Me Occéan, appelant à un sursaut des autorités nationales et internationales pour venir en aide à Mirebalais.
Des témoignages poignants circulent sur les réseaux sociaux, évoquant des scènes de pillage, des exécutions sommaires et des échanges de tirs prolongés entre les forces de l’ordre et les assaillants. L’hôpital local, débordé, reçoit des blessés en continu, alors que les services d’urgence sont à bout de souffle.
Cette flambée de violence s’inscrit dans un contexte plus large de recrudescence de l’insécurité en Haïti, où les gangs armés gagnent en puissance et étendent leur emprise sur des zones stratégiques, menaçant les fondements mêmes de l’État.
Face à cette tragédie, la société civile appelle à l’unité, à l’action et à une mobilisation massive pour restaurer la paix et la sécurité dans le pays. Pendant ce temps, à Mirebalais, l’angoisse persiste, et les habitants attendent désespérément que le cauchemar prenne fin.
La rédaction.
Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. Votre soutien nous est très précieux.