Haiti : Corruption à la Primature – Alix Didier Fils Aimé octroie 2,5 millions de gourdes à Pascal Adrien pendant que le peuple souffre

Haiti : Corruption à la Primature – Alix Didier Fils Aimé octroie 2,5 millions de gourdes à Pascal Adrien pendant que le peuple souffre

Dans un pays déjà confronté à la misère et à l’insécurité, une récente révélation du journaliste Rudy Sanon, présentée lors de son émission sur les réseaux sociaux, vient intensifier le climat de désillusion prévalant en Haïti.

Alix Didier Fils Aimé, ce soi-disant Premier ministre de facto, représente une véritable source de déception, illustrant l’incompétence et la cupidité au plus haut niveau de l’État.

Le récent scandale relatif à l’octroi d’une somme considérable de deux millions cinq cents mille gourdes à Pascal Adrien, un particulier, constitue une atteinte manifeste à la dignité du peuple haïtien. En plein mois de décembre, alors que le pays traverse une crise économique sans précédent et que des milliers d’agents de l’État, notamment ceux du Centre National des Équipements (CNE), n’ont pas perçu leur salaire depuis cinq mois, Alix Didier Fils Aimé aurait octroyé une somme conséquente de deux millions cinq cent mille gourdes à un particulier, Pascal Adrien, sans justification manifeste, d’après les déclarations de Rudy Sanon, journaliste.

Ce geste illustre non seulement la corruption persistante au sein du pouvoir, mais témoigne également du mépris manifeste de ce Premier ministre à l’égard du peuple haïtien. Comment peut-on justifier l’allocation d’une telle somme à Pascal Adrien, qui, de toute évidence, ne souffre pas des difficultés économiques rencontrées par la majorité de la population, tandis que de nombreux travailleurs peinent à subvenir aux besoins alimentaires de leur famille après cinq mois sans salaire ? Il semble que Fils Aimé ne prenne pas en considération, ou pire, se désintéresse totalement de la souffrance des Haïtiens. Il est devenu l’incarnation même de l’indifférence et du manque d’intégrité.

Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est l’arrogance et le détachement avec lesquels il a agi. En octroyant cette somme à une personne dépourvue de toute légitimité pour la recevoir, il engendre une division potentiellement nuisible au sein même du gouvernement, suscitant des tensions entre des personnalités politiques proches telles que Pascal Adrien et Jorchemy Jean Baptiste. « Quel est le rôle d’un Premier ministre, sinon d’unir, de servir le peuple et de prendre des décisions dans l’intérêt général ? Alix Didier Fils Aimé, dans toute sa démesure, démontre son incapacité à accomplir cette mission essentielle. »

Mais ce qui rend cette situation encore plus scandaleuse, c’est le fait qu’Alix Didier Fils Aimé, un mulâtre, semble totalement déconnecté des réalités sociales et raciales de son propre pays. Comment peut-on espérer qu’un homme qui, par sa couleur de peau, ne partage ni les mêmes réalités ni la même souffrance que la majorité des Haïtiens, puisse faire preuve de la moindre sensibilité ? En observant la différence de couleur de peau entre Fils Aimé et les employés du CNE, il est difficile de ne pas voir un mépris flagrant envers ceux qui, chaque jour, endurent les affres de la pauvreté.

Cet homme, qui semble se comporter comme un membre d’une élite déconnectée, n’a clairement rien à faire des luttes quotidiennes des Haïtiens de base. Pire encore, il fait partie de cette classe de privilégiés, de ceux qui continuent à « sucer » les caisses de l’État tout en laissant la majorité souffrir. Fils Aimé, en agissant de la sorte, envoie un message clair : il n’a que faire des besoins de ses semblables, tant qu’il peut maintenir sa position et satisfaire les intérêts de ceux qui lui ressemblent. Il incarne parfaitement ce système de corruption et de négligence qui ronge Haïti depuis trop longtemps.

Ce « cancre » à la tête du CSPN (Conseil Supérieur de la Police Nationale) montre, à travers cet acte, son dédain total pour la gestion saine des fonds publics. Les ressources allouées à la population et visant à adresser les problèmes fondamentaux de l’État haïtien sont ainsi mal utilisées, détournées au profit d’intérêts personnels et politiques. La priorité doit être de rétablir chez les Haïtiens ce qu’ils ont perdu : la dignité, la justice et la sécurité. Or, à l’inverse, Alix Didier Fils Aimé semble mépriser les citoyens en distribuant des fonds de manière opportuniste, comme s’il s’agissait d’un don personnel, tout en permettant à la majorité de vivre dans une pauvreté extrême.

Face à une telle situation, il est difficile de ne pas se demander : jusqu’à quand Haïti pourra-t-elle endurer une telle maltraitance de la part de ses dirigeants ? Fils Aimé est une caricature du politique haïtien : incompétent, avide et totalement déconnecté des réalités de la population. Il devrait avoir honte de ses actions, mais au fond, l’homme n’a manifestement aucune conscience du mal qu’il cause.

Que faire face à un individu tel qu’Alix Didier Fils Aimé ? La solution paraît résider dans la dénonciation publique de ses abus ainsi que dans la mobilisation des citoyens afin d’exiger des comptes et sa démission de la Primature. Tant que ce type de comportement ne sera pas fermement dénoncé, Haïti continuera à rencontrer des difficultés, non pas en raison d’un manque de ressources, mais plutôt en raison de l’incapacité, de la corruption et du manque d’empathie de ceux qui ont la responsabilité de diriger le pays.

L’histoire illustre que les nations ne connaissent jamais la prospérité lorsque leurs dirigeants sont dominés par des intérêts personnels et inaptes à se préoccuper des souffrances du peuple qu’ils sont censés représenter. En ce sens, Alix Didier Fils Aimé s’inscrit aujourd’hui dans cette regrettable catégorie de leaders qui ne suscitent d’autre réaction que le rejet total de la population.

La rédaction.

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