Drones meurtriers à Kenskoff : la vérité explosive d’un citoyen contre le discours de la Primature
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Drones meurtriers à Kenskoff : la vérité explosive d’un citoyen contre le discours de la Primature
Kenskoff, 20 août 2025.- La tragédie qui a frappé hier soir la base des unités SWAT à Kenskoff, coûtant la vie à deux policiers et blessant grièvement plusieurs autres, est au cœur d’une vive polémique. Tandis que la Primature a publié un communiqué officiel qualifiant l’événement d’« accident », un notable local dément catégoriquement cette version et accuse l’État de travestir la vérité.
Dans son communiqué en date du 19 août 2025, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, également président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), a expliqué qu’« un drone kamikaze, transporté par des habitants dans un geste de bonne foi, a explosé sur le site », entraînant la mort de deux policiers et en blessant deux autres.
Mais ce mercredi, à l’émission de Rudy Sanon, un citoyen influent de Kenskoff, Pierre Wilner, a brisé le silence en rejetant fermement la version gouvernementale. « Ce n’est pas un accident, encore moins une bonne foi d’habitants. Les drones ont bien survolé la zone et sont tombés directement sur la base du SWAT. Dire qu’un enfant ou des habitants ont apporté les drones est une manipulation de l’État », a-t-il affirmé.
Le notable va plus loin : selon lui, la tragédie révèle un grave manque de coordination entre le Task Force dirigé par la Primature et les policiers sur le terrain. « Les policiers de Kenskoff ne savent jamais quand les drones explosifs vont tomber, et ceux qui les pilotent ne savent pas non plus où et quand se trouvent les policiers lors des opérations », a dénoncé M. Wilner, soulignant une défaillance structurelle qui met inutilement en danger les forces de l’ordre.
Cette contradiction entre la version officielle et les témoignages locaux entretient la confusion et accroît la méfiance de la population. Alors que le gouvernement affirme « renforcer la protection de ses forces de l’ordre », beaucoup réclament désormais une enquête indépendante afin d’établir la vérité sur ce drame qui endeuille la police nationale.
À suivre : La Primature n’a pas encore réagi au démenti de Pierre Wilner. Mais cette affaire pourrait rapidement devenir un test majeur pour la crédibilité de l’État et sa capacité à communiquer en toute transparence.
La rédaction.