Non-respect des revendications des travailleurs en éducation, le président du RENTRHED décline une invitation du ministre Augustin Antoine
Les revendications formulées par le Regroupement national des travailleurs haïtiens en éducation (RENTRHED) incluent l’émission de cartes de débit, l’ajustement des salaires, la nomination de l’ensemble des enseignants et des membres de l’administration, ainsi que le règlement des arriérés de salaire. Ces demandes ont été consignées dans un cahier de plaintes transmis au Ministre de l’Éducation nationale, M. Augustin Antoine. À ce jour, la réponse du ministre reste en attente, peut-on lire dans un communiqué de presse dont la rédaction à une copie.
Le RENTRHED a, comme cela a été exprimé, choisi de décliner l’invitation du ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Augustin Antoine, à participer à un dîner organisé ce samedi à l’occasion de la Journée Mondiale des Enseignants. Cette décision est motivée par le fait que le regroupement considère que cette invitation survient à un moment où ses membres sont mobilisés pour inciter l’État à répondre à l’ensemble de leurs revendications.
Lors de l’envoi de notre cahier de plaintes au ministre, celui-ci a choisi d’adopter une posture de retrait, a écrit le RENTRHED.
Malgré notre participation à de nombreuses réunions avec le ministre, ce dernier semble ignorer l’ensemble des revendications. À chaque rencontre, il privilégie la transmission de discours sociologiques, comme s’il était le seul à avoir fréquenté l’école. .
Le ministre Augustin Antoine ne manifeste pas le respect dû aux structures et au personnel du ministère. En conséquence, nous avons décidé de ne pas partager de repas ni de boissons avec un ministre qui refuse de s’asseoir et de prendre en considération les préoccupations du personnel éducatif et administratif, explique-t-il.
Le RENTRHED exprime ses préoccupations concernant le nouveau budget adopté par le conseil des ministres, dans lequel aucune mesure favorable n’est prévue pour les employés du MENFP. À ce jour, le ministère demeure réparti sur plusieurs petits locaux, et il est à craindre que les responsables du MENFP poursuivent la location de ces espaces réduits.
Actuellement, les directeurs de tous les lycées et établissements scolaires nationaux de Port-au-Prince sont en proie à des préoccupations, car ils sont à la recherche de nouveaux locaux pour la rentrée scolaire. De plus, à ce jour, aucun parent n’a encore perçu la somme de 20 000 gourdes annoncée par l’État.
La rédaction.