Corruption, trafic d’organes et trahison : le cri d’alarme du RHAJAC face à une mafia tentaculaire
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Corruption, trafic d’organes et trahison : le cri d’alarme du RHAJAC face à une mafia tentaculaire
Port-au-Prince, le 6 juillet 2025.- Dans un communiqué incendiaire publié ce samedi, le Réseau Haïtien des Journalistes Anti-Corruption (RHAJAC) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme face à ce qu’il qualifie de “réseau mafieux” impliqué dans des crimes graves tels que la contrebande, le trafic d’organes et le blanchiment d’argent. Les noms de Betty Lamy, Fritz Richardson Junior et Walson Sanon sont à nouveau cités comme figures centrales de ce réseau dissimulé derrière un prétendu commerce d’anguilles.
Mais plus inquiétant encore : le RHAJAC affirme être victime d’attaques menées par certains de leurs propres confrères journalistes, manipulés selon eux par les mafias qu’ils dénoncent. Dieudonné St-Cyr, Renald Petit-Frère et Robest Dimanche sont pointés du doigt comme les relais d’une campagne de discrédit et d’intimidation orchestrée contre les membres du réseau anti-corruption.
“Nous n’avons pas le temps de répondre du tac au tac à ces journalistes recrutés pour nous nuire. La lutte contre la corruption est notre priorité, pas la polémique”, a déclaré Djovany Michel, secrétaire général du RHAJAC.
L’organisation rappelle que son combat pour la transparence se mène “jour et nuit”, dans un contexte national où les journalistes d’investigation sont constamment exposés à des menaces physiques, pressions politiques, économiques et harcèlement systématique.
Ce communiqué révèle une fracture inquiétante au sein même de la presse haïtienne, dans un pays où l’intégrité journalistique est souvent mise à mal par les réseaux criminels. Le RHAJAC appelle à un sursaut de conscience et exhorte les journalistes “manipulés” à se rallier à la cause de la vérité plutôt que de servir les intérêts d’une élite mafieuse.
La rédaction.