7 Juillet : La PLANSPA réclame justice, vérité et réparation, 4 ans après l’assassinat de Jovenel Moïse
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7 Juillet : La PLANSPA réclame justice, vérité et réparation, 4 ans après l’assassinat de Jovenel Moïse
Port-au-Prince, 7 juillet 2025 .- Quatre années se sont écoulées depuis l’assassinat brutal et jamais élucidé du président Jovenel Moïse. Ce 7 juillet 2025, la Plateforme Nationale du Secteur Populaire Haïtien (PLANSPA), par la voix de sa présidente Marie Yanick Mézile Lherisson, élève de nouveau la voix pour réclamer justice, vérité et réparation face à ce crime d’État qui a plongé Haïti dans l’incertitude et le chaos.
« Ce crime odieux n’a pas seulement ôté la vie d’un chef d’État, il a mis à nu la fragilité de nos institutions et révélé la profondeur de la crise nationale », déclare la présidente de la PLANSPA dans un communiqué publié ce dimanche.
Depuis le 7 juillet 2021, le pays semble pris dans une descente sans fin vers l’instabilité. Selon la PLANSPA, l’absence d’une réponse judiciaire courageuse et transparente constitue une trahison de la mémoire du président et de l’idéal d’une Haïti souveraine et juste. La plateforme dénonce également l’inaction des autorités compétentes face aux forces obscures qui sabotent tout espoir de redressement démocratique.
« Haïti est aujourd’hui orpheline d’une volonté politique forte, capable de restaurer l’autorité de l’État et de défendre l’émancipation du peuple », poursuit Mme Mézile Lherisson.
Dans un climat d’insécurité galopante, de corruption généralisée et de perte de confiance envers les institutions républicaines, la PLANSPA s’érige en porte-voix des oubliés de cette tragédie nationale.
« Justice pour Haïti. Justice pour le peuple haïtien. Justice pour le président martyr. »
Telles sont les revendications claires et fermes portées par la plateforme, en mémoire du 58e président de la République.
Cette commémoration du 7 juillet n’est pas seulement un moment de deuil : c’est un appel urgent à la conscience nationale. Pour la PLANSPA, aucune reconstruction n’est possible sans vérité, sans justice et sans le respect de la dignité du peuple haïtien.
La rédaction.
