Scandale en Pleine Fête du Bicolore : un professeur malmené à coups de pieds par un policier de POLITOUR au Cap-Haïtien
Un média d’excellence pour une information fiable, rapide et sans compromis.
Scandale en Pleine Fête du Bicolore :
un professeur malmené à coups de pieds par un policier de POLITOUR au Cap-Haïtien
Cap-Haïtien, 18 mai 2025 — Alors que la nation entière célébrait les 222 ans de la création du drapeau haïtien, un événement choquant est venu ternir cette journée de fierté nationale. Devant la Cathédrale Notre-Dame du Cap-Haïtien, un professeur a été violemment agressé par un agent de la Police touristique (POLITOUR), sous les yeux horrifiés de ses collègues et des passants.
Selon notre correspondant sur place, les faits se sont déroulés au cours d’une manifestation pacifique organisée par un groupe d’enseignants venus réclamer de meilleures conditions de travail et une augmentation salariale. Dans un déploiement de force totalement disproportionné, des policiers ont tenté de disperser les manifestants. C’est à ce moment qu’un agent de POLITOUR s’en est pris à un professeur, lui infligeant une gifle humiliante suivie de violents coups de pied.
Le professeur, qui n’opposait aucune résistance, a été pris pour cible simplement pour avoir élevé la voix en faveur de ses droits. Une scène glaçante d’autant plus insupportable qu’elle s’est produite en plein cœur de la commémoration du bicolore haïtien, symbole d’unité, de fierté et de liberté.
« Nou pa bèt ! Nou se pwofesè ! » crient les collègues en colère
La réaction des enseignants présents ne s’est pas fait attendre. Visiblement bouleversés par l’agression de l’un des leurs, les professeurs sur place ont dénoncé ce qu’ils qualifient de “brutalité gratuite et inacceptable”. Rassemblés autour de la victime, ils ont exigé :
La mise en disponibilité immédiate du policier agresseur ;
Une enquête rigoureuse et indépendante pour faire toute la lumière sur cet acte ;
Et surtout, un dédommagement complet du professeur agressé, tant pour le préjudice physique que moral.
« Frappé paske m ap pale sou mizè a ? Se pa jistis sa ! » a déclaré l’un des enseignants, encore sous le choc.
Ce 18 mai devait être une journée d’unité et de mémoire. Au lieu de cela, le sang et les larmes ont coulé au pied de la cathédrale, transformant cette célébration historique en une scène de violence et de honte nationale. Frapper un professeur, qui plus est en cette date symbolique, c’est frapper la République elle-même.
Les enseignants du Cap-Haïtien appellent à la solidarité de toute la communauté éducative nationale, et préviennent : si justice n’est pas rendue, la mobilisation ira crescendo.
La nation regarde. Et elle n’oubliera pas.
La rédaction.
Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. Votre soutien nous est très précieux.
