« ROHA » : La naissance d’une nouvelle force politique pour reconstruire l’espoir national
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« ROHA » : La naissance d’une nouvelle force politique pour reconstruire l’espoir national
Ce mardi 20 mai 2025, dans la commune de Delmas, une conférence de presse marquante a officialisé le lancement du Regroupement des Organisations Haïti D’abor (ROHA), une nouvelle structure sociopolitique portée par une vision de rupture et de renouveau. À la tête de ce regroupement, Jean Ernst Milord, coordonnateur général, a partagé avec conviction les fondements d’un projet ambitieux qui se veut inclusif, rassembleur et profondément ancré dans les valeurs patriotiques haïtiennes.
Dans une déclaration pleine de ferveur, M. Milord a salué le travail collectif qui a conduit à la naissance de ROHA, affirmant que ce regroupement « n’est pas un simple parti politique, mais une nouvelle force politique ouverte à tous ceux qui partagent notre vision et nos idéaux ». C’est avec l’héritage de Jean Jacques Dessalines comme référence morale et historique que les membres fondateurs souhaitent remettre Haïti « sur la carte du progrès », en opposition à une marginalisation chronique.
Le message est clair : le moment est venu pour les citoyens honnêtes, compétents et déterminés de toutes les couches sociales de se rassembler pour bâtir une Haïti nouvelle, une Haïti d’abord.
Junior Ménélas, porte-parole du ROHA, a donné le ton d’un engagement générationnel. Il a affirmé que les jeunes femmes et hommes conscients d’aujourd’hui sont prêts à prendre leurs responsabilités pour que le pays retrouve sa dignité :
« Nous sommes déterminés à participer activement au changement. C’est ensemble, avec toutes les forces vives de la nation, ici comme dans la diaspora, que nous pourrons faire émerger un avenir viable pour tous. »
ROHA mise sur l’inclusion des classes populaires, la collaboration avec toutes les composantes de la société civile et politique, et la valorisation des organisations locales comme piliers du développement communautaire.
De son côté , Augustin Saint Victor, coordonnateur adjoint, a dénoncé l’échec prolongé des élites dirigeantes à défendre les intérêts du peuple haïtien :
« Nous sommes témoins d’un pouvoir captif, corrompu, inféodé à des intérêts étrangers. Nous disons : assez ! Ayiti mérite mieux. Il faut tourner la page de ces gouvernements moribonds, porteurs de misère et d’humiliation. »
Face à un État perçu comme défaillant, les membres de ROHA affirment que la solution ne viendra pas d’une minorité privilégiée, mais d’un effort collectif, coordonné, transversal et durable.
Avec comme devise « Ayiti Dabò » — Haïti d’abord — le mouvement se veut une réponse audacieuse à la crise multidimensionnelle qui ronge le pays. Il se positionne comme un catalyseur de changement, prêt à travailler avec toutes les forces qui croient encore en la possibilité d’un avenir commun pour Haïti.
En toile de fond, une certitude anime les intervenants : Haïti n’est pas morte. « Gen souf toujou », disent-ils. Et ce souffle, ils entendent le transformer en élan national.
Le lancement de ROHA est plus qu’un événement politique ; c’est un signal envoyé à toutes les forces conscientes du pays. Le mouvement se positionne comme une alternative crédible, capable de fédérer, d’écouter et d’agir. Loin des querelles de chapelle, ROHA aspire à une union nationale autour de valeurs de justice, de dignité et de progrès.
Pour ses membres, il ne s’agit plus d’attendre des sauveurs, mais de devenir collectivement les bâtisseurs d’un nouvel espoir. Et ce nouvel espoir commence par une promesse simple, mais forte : mettre Haïti d’abord.
La rédaction.
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