« Plusieurs bandits stoppés », selon le PM de facto Alix Didier Fils Aimé… avant la suppression mystérieuse de son message
Un média d’excellence pour une information fiable, rapide et sans compromis

« Plusieurs bandits stoppés », selon le PM de facto Alix Didier Fils Aimé… avant la suppression mystérieuse de son message
Delmas, le 1er Mars 2025.- C’est une affaire qui soulève bien des interrogations. Ce samedi après-midi, le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils Aimé, a secoué les réseaux sociaux en annonçant sur X que « plusieurs bandits ont été stoppés » lors d’une opération menée au bas de Delmas, dans le fief du tristement célèbre chef de gang, Barbecue. Il précisait que la Task Force, récemment mise en place par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et la Primature, était en pleine action contre les criminels.
Mais voilà que quelques heures plus tard, son post disparaît purement et simplement de son compte X. Pourquoi cette suppression ? Qui a intérêt à effacer cette déclaration ?
L’annonce de cette offensive musclée contre les gangs devait incarner une démonstration de force du gouvernement face à l’insécurité galopante. Pourtant, la suppression soudaine du message du Premier ministre laisse planer un doute : que s’est-il réellement passé lors de cette opération ?
Les autorités tenteraient-elles de minimiser les résultats de l’intervention ? Ou pire, auraient-elles exagéré les faits pour rassurer une population en détresse, avant de discrètement effacer une communication trop précipitée ?
Depuis la suppression du post, aucun commentaire officiel n’a été fait sur cette disparition numérique intrigante. Cette censure en dit long sur les tensions et les luttes de pouvoir qui agitent les coulisses du régime. Le Premier ministre a-t-il été contraint de supprimer son message par des forces supérieures ? L’opération a-t-elle réellement eu l’impact annoncé ou cache-t-elle une autre vérité ?
En Haïti, où la communication gouvernementale est souvent opaque, cette suppression ne fait qu’attiser les soupçons. Une chose est sûre : dans un pays en crise, chaque mot compte… et chaque silence en dit long.
La rédaction.
Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. Votre soutien nous est très précieux.