Munson Jean dévoile des preuves : l’ex-sénateur Nenel Cassy rencontrait et s’entretenait régulièrement au téléphone avec le chef de la PNH
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Munson Jean dévoile des preuves : l’ex-sénateur Nenel Cassy rencontrait et s’entretenait régulièrement au téléphone avec le chef de la PNH
Port-au-Prince, le 4 août 2025.- Le dossier autour de l’arrestation de l’ancien sénateur Nenel Cassy prend une dimension explosive. Dans une interview accordée à notre rédaction, Munson Jean, proche collaborateur du parlementaire, affirme détenir des preuves irréfutables montrant que le directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Normil Rameau, a rencontré à plusieurs reprises l’ex-sénateur et échangé avec lui par appels et messages.
Ces éléments, selon Munson Jean, confirment que l’ex-sénateur n’était pas un fugitif ou un opposant clandestin, mais bien un interlocuteur régulier du chef de la police. « Nous nous rendions presque tous les deux jours à la Direction générale de la police pour travailler avec le DG Rameau. En décembre 2024 et janvier 2025, plusieurs réunions ont eu lieu. Les conversations et les numéros sont enregistrés. Je suis prêt à les présenter à la justice », a-t-il affirmé.
Pour Munson Jean, cette arrestation est dénuée de tout fondement judiciaire et s’inscrit dans une logique de persécution politique. Il accuse Normil Rameau d’avoir agi sous la menace de perdre son poste, cédant à des pressions visant à écarter un proche du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. « Ce n’est pas la justice, c’est la persécution. On écrase la démocratie et on salit l’image d’un homme politique influent », a-t-il dénoncé.
Le proche du sénateur rappelle que Nenel Cassy s’était engagé dans des démarches pour harmoniser les actions sécuritaires dans le pays, rencontrant régulièrement la haute hiérarchie policière pour trouver des solutions. « Ce dossier est un montage, une diversion politique », a-t-il conclu.
Ces révélations, appuyées par des documents et des enregistrements, risquent de bouleverser la perception publique de cette arrestation et de raviver le débat sur l’utilisation politique des institutions sécuritaires en Haïti.
La rédaction.