Jean Fritznel Pierre Louis accuse Fritz Jean de racket sur les directeurs généraux
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Jean Fritznel Pierre Louis accuse Fritz Jean de racket sur les directeurs généraux
Port-au-Prince, 24 mars 2025 – Dix-sept jours après son accession à la tête du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean fait face à de vives critiques sur sa gestion du pays. Loin des attentes de rétablissement de l’ordre et de relance institutionnelle, son mandat transitoire est marqué par une absence de décisions concrètes.
Dans un contexte où la situation sécuritaire et économique d’Haïti se dégrade, Jean Fritznel Pierre Louis, coordonnateur national de l’organisation politique Alyans Pèp, lance de graves accusations contre le président du CPT. Lors d’une interview accordée à Samson Saint Jean, il affirme que Fritz Jean exige des directeurs généraux des contributions financières en échange du maintien de leurs postes.
D’après Jean Fritznel Pierre Louis, au lieu de se consacrer à la formation d’un gouvernement efficace et à la mise en place d’une stratégie pour restaurer la sécurité, Fritz Jean se livrerait à des pratiques contraires aux principes de bonne gouvernance.
« Pendant que la population vit sous la menace des gangs, que l’insécurité gagne du terrain et que les institutions s’effondrent, le président du CPT semble plus préoccupé par des intérêts personnels et financiers que par le redressement du pays », a-t-il déclaré.
Ces révélations jettent une lumière crue sur l’absence de mesures concrètes pour répondre à la crise nationale. Depuis le 7 mars 2025, aucune initiative décisive n’a été prise pour renforcer la sécurité, relancer les institutions publiques ou stabiliser l’économie.
Les conséquences de cette inertie sont alarmantes :
Expansion des zones contrôlées par les gangs, aggravant la crise humanitaire.
Augmentation du nombre de déplacés et de victimes de la violence, laissant la population sans protection.
Paralysie des institutions publiques et privées, avec des écoles, hôpitaux et entreprises fermés ou détruits.
Fuite des investisseurs et affaiblissement de l’économie, plongeant le pays dans une précarité grandissante.
Dans ce contexte, la dénonciation de Jean Fritznel Pierre Louis soulève des interrogations sur les véritables priorités du président du CPT. Si ces accusations sont fondées, elles révèlent une dérive inquiétante de la transition politique en cours.
Face à cette situation, Jean Fritznel Pierre Louis appelle à une réaction forte de la population et des forces vives de la nation. Il exhorte les citoyens et les institutions à rejeter toute tentative de confiscation du pouvoir au profit d’intérêts particuliers.
Alors que la communauté internationale, notamment la CARICOM, s’implique dans la résolution de la crise haïtienne, la pression s’accentue sur Fritz Jean pour clarifier sa position et démontrer un engagement réel en faveur du pays.
L’avenir d’Haïti dépendra de la capacité des dirigeants actuels à restaurer la confiance et à mettre en place des réformes structurelles. Mais une question demeure : le président du CPT entendra-t-il l’appel du peuple ou poursuivra-t-il une gestion opaque et contestée ?
La rédaction.
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