Scandale au Cap-Haïtien : « Nou Pap Konplis » dénonce une bastonnade et exige le départ du CPT
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Scandale au Cap-Haïtien : « Nou Pap Konplis » dénonce une bastonnade et exige le départ du CPT
Port-au-Prince, 19 mai 2025 — Dans une note de presse vigoureusement rédigée, la structure citoyenne Nou Pa Konplis a vivement dénoncé l’agression brutale d’un citoyen — un enseignant, selon certaines sources — par un agent de la Police nationale d’Haïti (PNH), lors des festivités du 222e anniversaire du drapeau au Cap-Haïtien.
Qualifiant l’incident d’« écœurant » et « révoltant », Ricardo Fleuridor tire la sonnette d’alarme sur ce qu’il considère comme un acte « inhumain et barbare » commis en plein jour par un représentant des forces de l’ordre. Dans son communiqué, Nou Pa Konplis appelle l’Inspection générale de la PNH à diligenter en urgence une enquête indépendante afin d’identifier et sanctionner le policier fautif.
Mais cette dénonciation ne s’arrête pas là. L’organisation citoyenne en profite pour pointer du doigt ce qu’elle qualifie de faillite totale du Conseil présidentiel de transition (CPT), dirigé par Fritz Alphonse Jean, ainsi que du gouvernement de transition sous la houlette d’Alix Didier Fils-Aimé. Selon Nou Pa Konplis, après plus d’un an au pouvoir, le CPT a échoué à remplir ses trois missions principales.
Le mouvement s’indigne particulièrement de l’allocation de plus de 400 millions de gourdes pour l’organisation des festivités, alors que la majeure partie du pays est plongée dans une crise humanitaire et sécuritaire : « 85 % de la région Ouest, une large partie de l’Artibonite, et toutes les grandes voies d’accès du pays sont contrôlées par les gangs », déplore la note. À cela s’ajoute un système de santé défaillant, incapable de répondre aux besoins les plus urgents de la population, laissant des dizaines de personnes mourir chaque jour.
En réponse à cette situation jugée catastrophique, Nou Pa Konplis appelle les forces vives de la nation à convoquer des États généraux sectoriels. L’objectif : proposer une nouvelle alternative de gouvernance et écarter les « 9 imposteurs » du CPT, accusés de ne rechercher que leurs intérêts personnels au détriment du peuple haïtien.
L’organisation conclut sa note en réaffirmant son engagement pour une Haïti stable et prospère, réclamant justice, réforme et responsabilité.
La rédaction.
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