Massacre à l’Église Maranatha : Le Pasteur Jacques Brutus et 10 Fidèles Lynché·es à Petite Rivière de l’Artibonite
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Massacre à l’Église Maranatha : Le Pasteur Jacques Brutus et 10 Fidèles Lynché·es à Petite Rivière de l’Artibonite
Petite Rivière de l’Artibonite, 20 mai 2025 — Un acte d’une barbarie indicible a secoué la communauté religieuse haïtienne ce mardi : le pasteur Jacques Brutus, âgé de 86 ans, a été sauvagement lynché aux côtés de dix fidèles de son assemblée alors qu’ils se trouvaient dans l’enceinte de leur église, l’Église Maranatha de Préval. Ce drame, rapporté par Le Filet Info et confirmé par le président de l’Union des Églises Baptistes d’Haïti, le pasteur Jean Bilda Robert, soulève une vague d’indignation dans tout le pays.
Selon les premières informations, des individus non identifiés ont pris d’assaut le lieu de culte, semant la panique avant de s’en prendre violemment au pasteur Brutus et à ses fidèles. Les motivations de cette attaque restent floues, mais les soupçons se tournent vers des bandes armées qui terrorisent depuis des mois la région de l’Artibonite.
Le pasteur Jean Bilda Robert, visiblement bouleversé, dénonce la passivité des autorités face à l’escalade de violence qui gangrène le pays. « Trop c’est trop ! L’État ne peut plus rester les bras croisés pendant que des innocents sont massacrés dans leurs lieux de prière », a-t-il déclaré avec fermeté. Il exhorte les autorités gouvernementales à passer à l’action et à adopter des mesures fermes pour rétablir l’ordre et la paix.
Ce massacre s’ajoute à une longue série de violences qui endeuillent Haïti, où l’insécurité ne cesse de croître. La population, prise en étau entre l’inaction de l’État et la terreur des groupes armés, vit dans une peur constante. La communauté chrétienne, pilier spirituel de nombreuses localités, se dit particulièrement ciblée et vulnérable.
Les corps des victimes ont été retrouvés au sein même de l’église, un lieu censé être sacré et inviolable. Cette profanation brutale choque et indigne, et fait monter la pression sur les autorités qui peinent à contrôler la situation sécuritaire.
Le pays entier attend désormais des réponses claires et des actions concrètes. En attendant, une nouvelle page noire vient d’être écrite dans l’histoire déjà douloureuse de l’Artibonite.
La rédaction.
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