Le juge Félismé tranche : Procès criminel direct pour Magalie Habitant, Prophane Victor et Elionor Devallon, libérations en série pour les autres
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Le juge Félismé tranche : Procès criminel direct pour Magalie Habitant, Prophane Victor et Elionor Devallon, libérations en série pour les autres
Dans une ordonnance aussi tranchante qu’attendue, le juge d’instruction Benjamin Félismé a décidé de traduire Magalie Habitant, Prophane Victor et l’ex-directeur de la Caisse d’assistance sociale, Elionor Devallon, devant le tribunal criminel sans assistance de jury. La décision, transmise ce mardi au parquet, marque un tournant majeur dans un dossier dont les ramifications pénales n’ont cessé de s’épaissir au fil de l’enquête.
D’après des informations obtenues de source judiciaire fiable, le magistrat instructeur a également ordonné le renvoi devant le tribunal correctionnel des deux policiers interpellés aux côtés d’Elionor Devallon lors de leur arrestation. Leur implication présumée, bien que jugée d’une moindre gravité pénale que celle reprochée aux principaux mis en cause, demeure suffisamment consistante pour justifier des poursuites correctionnelles.
L’ordonnance confirme par ailleurs les conclusions des enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Selon le rapport examiné par le juge Félismé, les trois principaux accusés entretiendraient des connexions opérationnelles et actives avec des groupes armés opérant dans la région métropolitaine. Cette validation judiciaire donne une portée juridique nouvelle aux éléments collectés par la DCPJ, désormais qualifiés d’indices suffisamment graves pour justifier un jugement criminel sans jury, procédure réservée aux dossiers considérés comme hautement sensibles ou dangereux pour l’ordre public.
Dans un contraste notable avec la fermeté affichée contre les principaux inculpés, le juge a ordonné la mise en liberté immédiate des autres individus appréhendés au cours de l’opération initiale. Après analyse, le magistrat a estimé qu’aucune charge suffisamment solide ne permettait de maintenir ces personnes dans l’étau judiciaire.
Cette ordonnance, qui fait déjà grand bruit dans les milieux juridiques et politiques, ouvre la voie à une audience criminelle où les faits reprochés seront examinés sans la présence d’un jury populaire, conformément aux dispositions du Code d’instruction criminelle. Une procédure qui, dans ce type de dossier, laisse entendre la gravité exceptionnelle des accusations retenues.
Les prochains jours s’annoncent décisifs, alors que le parquet se prépare à engager les suites judiciaires appropriées face à une affaire devenue emblématique de la lutte contre les réseaux criminels et leurs ramifications au sein de l’administration publique.
La rédaction.

