Haïti : des organisations de la société civile soutiennent la nomination d’Audain Fils Bernadel comme Premier ministre
Un média d’excellence pour une information fiable et rapide.
Port-au-Prince – Haïti est confronté chaque jour à une aggravation de la violence et du désespoir. Les gangs exercent un contrôle sur de vastes zones du territoire, l’économie est en proie à des difficultés majeures, les voies de communication stratégiques sont bloquées, et les institutions de l’État semblent démunies face à cette situation.
Dans ce contexte particulièrement tendu, deux organisations de la société civile, l’Union des Jeunes pour l’Avenir d’Haïti (UJAD) et la Fondation Nationale pour le Développement d’Haïti (FONAJEDH), émettent un appel solennel. Elles demandent la nomination d’Audain Fils Bernadel, ancien ministre de l’Intérieur, au poste de Premier ministre.
« Le pays traverse une grave crise, et la population se retrouve livrée à elle-même, confrontée à la terreur des groupes armés », alertent Cadet Marius (UJAD) et Gerson Déméus (FONAJEDH) dans une déclaration conjointe. Ils soulignent que le gouvernement de transition n’a pas réussi à rétablir l’ordre ni à regagner la confiance de la population.
Pour ces deux entités, l’option de recourir à Audain Fils Bernadel constitue une alternative solide. En tant qu’homme d’expérience et personnalité reconnue, il est perçu comme un leader apte à rassembler les acteurs politiques et sociaux, à rétablir le dialogue national et à établir les bases d’un processus électoral transparent.
L’appel s’adresse non seulement aux autorités haïtiennes, mais également à la communauté internationale, souvent critiquée pour son approche perçue comme inefficace face à la crise en cours. UJAD et FONAJEDH sollicitent les partenaires étrangers afin qu’ils envisagent avec sérieux la candidature de M. Bernadel comme une opportunité pour stabiliser le pays.
« Le temps des hésitations est désormais révolu », avertissent-ils. « Chaque jour de retard amplifie la tragédie en Haïti. Le pays a besoin d’un leadership solide, capable de restaurer l’État et de redonner espoir à sa population. »
La rédaction.
