Entre critique et dénonciation, Nesmy Manigat dans le collimateur des syndicalistes de la PHOTE

RÉALITÉ INFO/Haïti/Protestation: Entre critique et dénonciation, Nesmy Manigat dans le collimateur des syndicalistes de la PHOTE

Les responsables de la Plateforme Haïtienne des Organisations de Travailleurs en Education (PHOTE) lors d’une conférence donnée le mercredi 15 Juin 2022, se sont montrés très déçus de la gestion du ministre de l’éducation et de la formation professionnelle. Selon eux, Nesmy Manigat, avec ses nombreux plans fait plus de mal que de bien au système éducatif.

Tout d’abord, les responsables de la Plateforme Haïtienne des Organisations de Travailleurs en Education (PHOTE) ont posé le problème d’hébergement des différents services du ministère qui, disent-ils, éparpillés dans des points divers utilisant du carburant quotidiennement.

L’irrespect du protocole d’accord signe en juillet 2019 relatif à la création d’un ensemble de commission pour résoudre les différents opposants les syndicalistes et les dirigeants du MENFP. Les syndicalistes reprochent également au titulaire dudit ministère le caractère unilatéral des décisions qu’il prenne.

Le responsable de revendication au niveau de la PHOTE, Leo Junior, tire à boulet rouge sur des soi-disant membres du cabinet qui, selon lui, sont de véritables corrompus. Il dénonce la coupure des chèques de certains employés qui ont intégré le système dans les normes et qui risquent la révocation pour des motifs non raisonnable.

En ce sens, le syndicaliste, dénonce également, l’attitude du ministre qui, dit-il, feint de vouloir négocier avec les syndicats alors que, a-t-il précisé, ce n’est que du marchandage, ce dernier invite le titulaire du MENFP à se ressaisir.

De son côté, la secrétaire générale de la Plateforme Haïtienne des Organisations de Travailleurs en Education, Mme Rachelle Louissaint, critique, en outre, la mise en application, la manière dont le ministre Nesmy Manigat s’en est pris pour imposer l’idée d’un manuel unique pour toutes les écoles, selon elle, le titulaire du MENFP a commis plusieurs erreurs lorsqu’il a agit sans l’accord des maisons d’édition, des parents et des responsables des institutions scolaires considéré par cette dernière comme des éléments importants dont les voix comptent. D’autant plus, ajoute la syndicaliste, une telle décision ne devrait être effective pas avant deux (2) ans.

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