Absence d’enseignants dans les salles de classes, L’INOHA rappelle aux autorités que l’éducation est une charge de l’état
RÉALITÉ INFO/Éducation : Absence d’enseignants dans les salles de classes, L’INOHA rappelle aux autorités que l’éducation est une charge de l’état
Dans une note acheminée à la rédaction de l’agence de presse en ligne « Réalité Info », ce mercredi 28 avril 2021, portant la signature de son directeur exécutif, M Jean Daniel Laurore, l’institut National d’Observation d’Haïti (INOHA) dit observer depuis environs un mois des élèves de plusieurs Lycées de la capitale et des villes de province, une fois de plus, ont regagné les rues pour exiger la présence des enseignants dans les salles de classe.
Cette situation se produit notemment Sans oublier, au Lycée Alexandre Pétion, en difficulté de fonctionnement. Des élèves du lycée de la saline et les élèves du lycée de Daniel Fignolé pour ne citer que ceux-la.
Selon la note, Ces élèves sont traités en parents pauvres. Parfois, ils sont intimidés, humiliés et mal traités par des individus mal intentionnés qui les empêchent d’exprimer leurs revendications légitimes. Toutefois, Incroyable mais vrai ces élèves protestataires sont très souvent victimes et sont l’objet de brutalité policière.
Face à ce problème majeur, L’INOHA veut rappeler aux autorités concernées, les articles 32.1 et 32.2 de la Constitution haïtienne du 29 mars 1987 qui stipulent que : « L’éducation est une charge de l’État et des Collectivités Territoriales.
En ce sens, l’INOHA croit que les responsables doivent mettre l’école gratuitement à la portée de tous, veuiller au niveau de la formation des enseignants des secteurs publics et non publics. »
Outre ces prescrits Constitutionnels, l’État doit s’engager à travers le pacte international relatif aux droits civils et politiques; le Pacte international Art 32.2: ( La première charge de l’État et des Collectivités Territoriales est la scolarisation massive, seule capable de permettre le développement du pays. L’État encourage et facilité l’initiative privée en ce domaine),
relatif aux droits économiques sociaux et culturels, ainsi que la Convention internationale relative aux droits de l’enfance, aux fins de garantir le droit à l’éducation en Haïti.
Par contre, L’INOHA veut signaler aux autorités haïtiennes qui vivent dans l’opulence que c’est très grave sans penser aux lendemains des enfants haïtiens afin d’éviter la situation chaotique qui s’annonce si rien n’est fait. Alors que, dans un État de Droit démocratique où l’on trouve des dirigeants soucieux de l’avenir de la jeunesse et le développement du pays, ce droit est automatique.
Toujours selon la note, il est à mentionner afin que nul n’en ignore, que c’est la violation systématique du droit à l’éducation, du droit à la santé, à la justice saine et équitable y compris le droit au logement etc, qui entraîne cette situation précaire du pays aujourd’hui.
L’INOHA croit urgent de répondre aux revendications légitimes des élèves afin de les permettre de regagner leurs salles de classe.
En effet, il appelle les autorités à faire preuve de responsabilité. Ainsi, en reprenant la fameuse phrase de l’ancien président Nelson Mandela « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde « , L’INOHA croit fermement que si l’État ne fait pas de l’éducation une priorité on ne peut même penser au développement d’Haïti.
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