Vers le démantèlement des groupes de gangs: les criminels seront traqués dans leurs fiefs

La Police nationale d’Haïti a récemment affirmé son engagement à traquer et à démanteler les gangs qui opèrent dans le pays. Cette décision survient en réponse à une série d’actes criminels commis par ces groupes, engendrant le chaos et la terreur parmi la population. Les autorités ont souligné la nécessité de mettre un terme à ces activités criminelles qui compromettent la stabilité et la sécurité nationale. Des mesures rigoureuses seront mises en place pour identifier, localiser et appréhender les membres de ces organisations criminelles, ainsi que pour confisquer leurs armes et leurs ressources illicites.

La police a émis un avertissement sans équivoque à l’adresse des criminels, les informant que leurs jours d’impunité sont comptés. Une campagne de surveillance et d’interventions ciblées sera déployée afin d’assurer le rétablissement de la justice et la restauration de la paix au sein des communautés concernées.

En collaborant étroitement avec la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) et en dialoguant avec la population, la Police Nationale d’Haïti (PNH), sous le commandement du chef Normil Rameau, s’engage pleinement à œuvrer pour éliminer cette menace et garantir la sécurité de tous les citoyens.

Lors d’une intervention sur Radio Télé Métropole, le général Godfroy Otunge, chef de la MMSS, a annoncé le lancement d’une nouvelle phase d’opérations dédiées au démantèlement des gangs. Cette phase, qui se déroulera dans un avenir proche, devrait permettre d’obtenir des résultats significatifs d’ici la fin de l’année. Il a également indiqué que les criminels seront activement recherchés dans leurs quartiers, prévoyant ainsi des affrontements d’envergure.

Selon ses déclarations, la seule solution envisageable pour les membres des gangs serait de déposer leurs armes.

Le général Otunge a également précisé que les agents de la MMSS et ceux de la PNH sont déployés sur plusieurs fronts, notamment dans les zones du Bas de Delmas, Solino, Bel-Air, ainsi qu’à l’Aéroport, Drouillard et Pont Sondé.

Au cours de cette interview, le responsable de la MMSS a été interrogé sur des rumeurs évoquant des tensions entre les forces de police haïtiennes et kényanes. Il a qualifié ces allégations de désinformation, qu’il attribue à certains journalistes liés à des chefs de gangs. « Leur intention est de compromettre le bon déroulement des missions de nos deux institutions, qui collaborent en parfaite harmonie. Je suis en contact quasi permanent avec le chef de la PNH », a-t-il déclaré.

La rédaction.