« En un mois, Je vais éliminer tous les gangs en Haïti » : Le général Ougandais prêt à déployer son armée
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« En un mois, Je vais éliminer tous les gangs en Haïti » : Le général Ougandais prêt à déployer son armée
Une déclaration choc secoue la scène internationale : le général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l’armée ougandaise et fils du président Yoweri Museveni, a exprimé sa volonté d’envoyer des troupes en Haïti. Son objectif ? Intégrer la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti (MSSMHaiti) et, selon ses propres mots, « éliminer tous les criminels en un mois ».
Dans une série de déclarations, le général Kainerugaba a affirmé vouloir « répondre aux appels de [ses] frères et sœurs en Haïti », tout en précisant qu’il attendait une invitation officielle de l’ONU ou des États-Unis. Ce positionnement marque une volonté claire de l’Ouganda de s’impliquer activement dans la lutte contre les gangs qui ravagent le pays.
Alors que Haïti est en proie à une insécurité galopante, avec des gangs contrôlant une grande partie de la capitale Port-au-Prince, l’offre du général ougandais soulève des questions sur la faisabilité d’une intervention aussi musclée. Peut-on réellement pacifier le pays en un mois ?
Si l’annonce du général Kainerugaba a été accueillie avec curiosité, elle a aussi suscité des interrogations. L’armée ougandaise, bien qu’expérimentée en matière de lutte contre les groupes armés en Afrique de l’Est, n’a jamais été déployée dans la région caribéenne. De plus, l’efficacité d’une telle mission éclair est mise en doute par de nombreux experts en sécurité.
Les Nations Unies, qui soutiennent déjà une intervention menée par le Kenya, pourraient-elles ouvrir la porte à une participation ougandaise ? Washington, de son côté, reste silencieux face à cette offre inhabituelle.
Alors que Haïti continue de sombrer dans le chaos, l’annonce du général Kainerugaba témoigne de l’intérêt croissant de certains pays africains pour les questions de sécurité en dehors de leur région. Cette proposition inattendue de l’Ouganda pourrait-elle inciter d’autres nations à s’engager davantage pour stabiliser Haïti ?
Une chose est sûre : les déclarations du général ougandais ne passeront pas inaperçues et risquent d’alimenter le débat sur les solutions possibles à la crise haïtienne.
La rédaction.
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