Russie : un missile nucléaire test explose au sol, faisant un gigantesque cratère
La Russie avait prévu, au cours d’exercices militaires « inédits », de procéder à des tirs de missiles intercontinentaux capables d’emporter des charges nucléaires, a rapporté Sudouest.fr.
La Russie, qui ne cesse d’évoquer sa capacité nucléaire depuis le début de la guerre en Ukraine et de l’aide occidentale à Kiev, avait prévu en septembre des tirs de missiles tests, afin de rappeler la crédibilité de la menace, au cours d’exercices militaires présentés comme « inédits » par Moscou. Et notamment son mastodonte RS-28 Sarmat, de portée intercontinentale, surnommé « Satan II » et capable d’expédier 10 tonnes d’ogives nucléaires à 15 000 km de distance et à la vitesse de 25 000 km/h.
Un tir effectué le 21 septembre depuis le cosmodrome de Plessetsk, à 800 km au nord de Moscou, près du cercle polaire, qui ne s’est pas passé comme prévu pour la fierté de Moscou, capable selon les dires de ses propagandistes d’atteindre une capitale européenne en quelques minutes. Selon le magazine Air et Cosmos, l’ogive intercontinentale aurait explosé dans son silo, détruisant le pas de tir et creusant dans le sol un gigantesque cratère de 55 mètres de diamètre.
Quatre échecs
Un accident capté par le système FIRMS de la Nasa, qui cartographie les incendies importants, leur intensité et leur emplacement moins de trois heures après leur détection par satellite.
En dehors d’un premier vol réussi d’un Sarmat le 20 avril 2022, quelques semaines après le début de la guerre en Ukraine, les autres essais du SS-X-30, son nom de code donné par l’Otan, se sont soldés par quatre échecs, partiel ou total.
