Colombie-Haïti : Le président Gustavo Petro dévoile le rôle choc du narco-trafic dans l’explosion de violence
Un média d’excellence pour une information fiable, rapide et sans compromis
Colombie-Haïti : Le président Gustavo Petro dévoile le rôle choc du narco-trafic dans l’explosion de violence
Dans une déclaration choc, le président colombien Gustavo Petro a affirmé ce mardi 4 Mars 2025 que la région de Catatumbo, connue pour être une des plus grandes productrices de coca au monde, « finance la violence et la décomposition de la République d’Haïti ». C’est ce que rapporte le média colombien Revista Semana, qui relaie les propos du chef d’État sur le rôle du narcotrafic dans l’instabilité de l’île caribéenne.
Selon Petro, la cocaïne produite dans cette région transite en Haïti avant d’être expédiée vers Miami, renforçant ainsi les réseaux criminels et les groupes armés qui ravagent l’archipel. Une déclaration qui met en lumière un circuit de la drogue souvent évoqué, mais rarement confirmé à un tel niveau politique.
Depuis plusieurs années, Haïti est pointée du doigt comme une plateforme de transit pour la drogue en provenance d’Amérique du Sud. Avec des institutions fragilisées et une insécurité galopante, le pays offre un terrain propice aux cartels qui exploitent ses côtes et ses frontières poreuses pour acheminer la cocaïne vers les États-Unis.
Les déclarations du président Petro viennent donc renforcer les craintes d’une implication croissante des réseaux de narcotrafic dans la déstabilisation d’Haïti. Alors que l’île est en proie à une crise politique et humanitaire majeure, ces nouvelles révélations ajoutent un nouvel élément au puzzle complexe de la criminalité transnationale qui gangrène la région.
Face à cette menace, la coopération internationale apparaît plus que jamais essentielle. Les États-Unis, qui restent la principale destination de cette cocaïne, pourraient être amenés à renforcer leur lutte contre le trafic en Haïti et en Colombie. De son côté, Bogotá continue d’intensifier ses efforts pour éradiquer les cultures de coca, malgré l’opposition de certaines communautés rurales dépendantes de cette économie illicite.
Reste à savoir si ces déclarations provoqueront une réponse coordonnée des acteurs internationaux ou si elles resteront une simple mise en garde sans conséquence. Une chose est sûre : le lien entre narcotrafic et violence en Haïti est désormais pointé du doigt au plus haut niveau.
La rédaction.
Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité et pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. Votre soutien nous est très précieux.
