République Dominicaine : des policiers accusés d’implication dans un trafic d’organes, selon le témoignage accablant d’une Haïtienne
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République Dominicaine : des policiers accusés d’implication dans un trafic d’organes, selon le témoignage accablant d’une Haïtienne
Port-au-Prince, 16 juin 2025.- Dans un témoignage bouleversant diffusé en direct sur les ondes de Radio Caraïbes, une ressortissante haïtienne, Cathania Jean-Louis, affirme avoir été arrêtée avec son mari par des policiers dominicains, puis embarquée de force dans un circuit médical suspect.
Au lieu d’être conduits dans un poste de police, le couple aurait été transféré dans trois hôpitaux différents, où des prélèvements sanguins leur auraient été imposés, sans la moindre explication.
Après leur refus de coopérer, les policiers leur auraient exigé une rançon de 7 000 dollars US pour les libérer. Le couple haïtien n’aurait été relâché qu’après plusieurs heures de détention et de pressions psychologiques.
Le plus inquiétant reste la révélation majeure faite par Cathania Jean-Louis : elle accuse des membres des forces de l’ordre dominicaines de faire partie d’un réseau de trafic d’organes humains. Selon elle, plusieurs cadavres mutilés ont été découverts récemment dans les rues dominicaines, dans des conditions évoquant des prélèvements clandestins.
« Ce que nous avons vu dépasse tout entendement. On prélève du sang, on menace, on exige de l’argent. Et personne ne dit rien », a-t-elle déclaré avec émotion.
À l’heure actuelle, aucune réaction officielle n’a été enregistrée de la part du gouvernement dominicain. Ce mutisme alimente l’indignation sur les réseaux sociaux, où les accusations font l’effet d’une bombe.
Plusieurs organisations de défense des droits humains appellent à des explications claires et à l’ouverture d’une enquête indépendante.
Face à la gravité des faits évoqués, des ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch réclament une mobilisation urgente de la communauté internationale pour faire la lumière sur ce qui pourrait devenir l’un des plus grands scandales policiers et sanitaires en République Dominicaine.
« Il ne s’agit plus seulement de racisme ou de xénophobie. Nous parlons ici de pratiques criminelles impliquant potentiellement des autorités officielles », a déclaré un représentant d’ONG basé à Port-au-Prince.
La rédaction.