Tabarre en sang : des morts, des maisons en flammes, les gangs de “Viv Ansanm” frappent sans pitié
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Tabarre en sang : des morts, des maisons en flammes, les gangs de “Viv Ansanm” frappent sans pitié
Port-au-Prince, le 25 février 2025 – Une nuit tragique a frappé les quartiers de Tabarre 25 et 27, ainsi que les zones avoisinantes. L’alliance criminelle Viv Ansanm a provoqué une onde de choc en réalisant des attaques d’une violence extrême, laissant dans son sillage un bilan tragique.
D’après les témoignages recueillis sur le terrain, des individus lourdement armés ont envahi les quartiers au milieu de la nuit, tirant indiscriminément, incendiant des habitations et exécutant des habitants de manière inhumaine. Les détonations ont résonné pendant plusieurs heures, plongeant la population dans un véritable cauchemar. De nombreuses familles ont été contraintes de fuir leurs foyers, laissant tout derrière elles dans l’espoir d’échapper à cette violence aveugle.
« C’était une expérience extrêmement éprouvante. Les tirs résonnaient dans toutes les directions et des cris se faisaient entendre de toutes parts », témoigne un survivant, visiblement encore sous le choc.
En réponse à cette nouvelle escalade de violence, les autorités demeurent silencieuses ou se limitent à réitérer des déclarations dénuées de substance. Nous procédons à une évaluation de la situation, a déclaré de manière concise le ministère de la Justice, tandis que la Police nationale paraît, une fois de plus, dépassée par les circonstances. Cependant, ce massacre n’est pas un événement isolé. Depuis plusieurs mois, les gangs exercent leur domination sur Tabarre et d’autres quartiers de la capitale, sans qu’aucune réponse concrète ne vienne freiner cette spirale infernale.
Les résidents de Tabarre, profondément inquiets, expriment leur désarroi face à ce qu’ils perçoivent comme un abandon total de la part de l’État. Nous sommes laissés à notre sort. Si nous ne fuyons pas, nous sommes condamnés, s’indigne une mère de famille qui a tout perdu dans l’incendie de son domicile. De nombreux habitants s’interrogent sur le nombre de massacres supplémentaires nécessaires pour pousser les autorités à mettre en œuvre des mesures véritablement efficaces contre ces groupes criminels.
Dans ce contexte, les gangs poursuivent sans relâche leur expansion, en toute impunité. À Tabarre, comme dans d’autres régions d’Haïti, la population se trouve contrainte de survivre sous la menace permanente de la violence.
La rédaction.
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