Sida : L’alerte choc de l’Onusida qui fait trembler Washington
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Sida : L’alerte choc de l’Onusida qui fait trembler Washington
Un avertissement retentissant vient de secouer la communauté internationale. Lundi, la cheffe de l’Onusida a lancé un cri d’alarme sans précédent : le retrait du financement américain destiné à la lutte contre le VIH pourrait déclencher une nouvelle flambée de la pandémie, a rapporté France 24. Selon elle, la décision de Washington menace des décennies de progrès et pourrait précipiter le monde dans une crise sanitaire d’une ampleur dramatique.
L’aide financière des États-Unis constitue un pilier majeur du combat contre le VIH. Grâce à ces fonds, des millions de personnes dans les régions les plus vulnérables ont pu bénéficier de traitements antirétroviraux, de programmes de prévention et de sensibilisation. Or, la récente décision de l’administration Trump de couper ces financements suscite une onde de choc.
« La moindre réduction budgétaire pourrait anéantir des années d’efforts et provoquer une résurgence incontrôlable de l’épidémie », a averti la cheffe de l’Onusida. Un constat alarmant qui souligne la dépendance critique de certains pays aux fonds internationaux pour endiguer la propagation du virus.
L’arrêt du financement américain pourrait avoir des conséquences désastreuses. Les initiatives de prévention mère-enfant, les campagnes de dépistage massif et l’éducation aux comportements à risque risquent d’être stoppées net, laissant des millions de personnes sans ressources face au virus.
Dans les pays en développement, où l’accès aux soins est limité, ces coupes budgétaires pourraient entraîner une explosion du nombre de contaminations. « Nous risquons de voir des centaines de milliers de nouvelles infections chaque année si les financements ne sont pas rétablis », a déclaré un expert en santé publique.
Cette annonce a immédiatement déclenché un débat brûlant. Les défenseurs de l’aide internationale dénoncent une décision irresponsable, qui sacrifie des vies au nom de priorités budgétaires discutables. « C’est un recul historique », affirme un militant associatif.
De leur côté, certains responsables américains défendent cette politique, arguant de la nécessité de recentrer les investissements sur des priorités nationales. « Nous devons revoir nos engagements internationaux pour garantir l’efficacité de chaque dollar dépensé », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche.
L’inquiétude grandit face à un scénario catastrophe : celui d’un retour en force du sida à l’échelle mondiale. La crainte est que l’absence de financements provoque une explosion des cas, en particulier en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, où l’épidémie a longtemps fait des ravages.
Les experts insistent : si cette alerte n’est pas prise au sérieux, le monde pourrait revivre les heures les plus sombres de la crise du VIH. Le spectre du sida plane à nouveau, et la balle est désormais dans le camp de Washington.
L’avenir de la lutte contre cette pandémie dépendra des décisions prises dans les prochaines semaines. La communauté internationale attend avec appréhension une réponse à la hauteur de l’urgence.
La rédaction.
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