Référendum et Sécurité : Les ASEC au Cœur de l’Avenir d’Haïti, un Appel Urgent du Ministre Bien-aimé et de la FENASEC
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Référendum et Sécurité : Les ASEC au Cœur de l’Avenir d’Haïti, un Appel Urgent du Ministre Bien-aimé et de la FENASEC
Le 18 février 2025, dans la commune de Pétion-Ville, la Fédération Nationale des ASEC d’Haïti (FENASEC) a organisé une journée de retraite essentielle pour ses membres. Cette rencontre, riche en discussions et en débats, a permis aux acteurs locaux de se pencher sur les enjeux politiques, notamment le processus référendaire, les élections à venir et les questions cruciales liées à la sécurité dans le pays. En présence du ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, Paul Antoine Bien-aimé, cet événement a marqué un moment crucial pour l’avenir politique et sécuritaire du pays.
Le ministre Paul Antoine Bien-aimé, intervenant lors de cette journée de retraite, a mis en lumière l’importance de l’implication des ASEC dans le processus référendaire, la révision de la Constitution d’Haïti, ainsi que dans l’organisation des élections. Selon lui, les ASEC, en tant qu’élus les plus proches des populations locales, détiennent une légitimité et une expertise qui les placent en première ligne pour accompagner ce processus crucial.
« Les ASEC ont leurs mots à dire dans le processus référendaire et dans la révision de la Constitution, car ils sont plus proches de la population. Comment faire pour rapprocher la population des autorités, si vous supprimez les ASEC ? C’est une question essentielle. Nous avons besoin de ces acteurs locaux pour maintenir le lien avec le peuple », a déclaré le ministre, soulignant leur rôle vital dans l’expression des attentes et des besoins des communautés.
Le ministre a ajouté que, dans un contexte où la confiance envers les institutions centrales est souvent mise à mal, les ASEC représentent une véritable passerelle entre l’administration et la population. Leur implication dans le processus de gouvernance, notamment sur des sujets aussi importants que le référendum, les élections et la sécurité, est donc d’autant plus essentielle pour garantir une légitimité et une représentation authentique des citoyens.
De son côté, Adan Julio, le président de la FENASEC, a exprimé sa gratitude envers le ministre Paul Antoine Bien-aimé pour sa présence à cet événement, mais également pour son soutien constant aux ASEC. Lors de son intervention, Adan Julio a précisé que cette journée de retraite permettait aux membres de la FENASEC d’identifier clairement les défis sécuritaires des sections communales et de mieux appréhender la réalité de la situation sur le terrain.
« Cette journée est une occasion importante pour mieux comprendre la réalité de la sécurité au niveau des sections communales. Les défis sont énormes, et nous devons aussi prendre conscience des véritables implications des élus locaux dans la lutte contre l’insécurité. Si les ASEC sont véritablement impliqués dans cette lutte, ils pourront jouer un rôle crucial pour garantir un climat de paix nécessaire à la croissance économique », a-t-il affirmé.
Adan Julio a salué la volonté du gouvernement d’associer les ASEC à ce processus de gouvernance et de sécurité. « Je suis heureux que le ministre soit avec nous aujourd’hui. C’est un technicien hors pair, et je félicite le gouvernement d’avoir fait le choix de lui pour diriger ce ministère », a-t-il conclu.
L’un des points centraux de cette journée de réflexion a été de souligner l’importance d’une collaboration renforcée entre le pouvoir central et les élus locaux. Selon Adan Julio, ce partenariat est indispensable pour créer un environnement propice à la stabilité et au développement d’Haïti. « Les ASEC sont des acteurs incontournables de la gouvernance locale. Si nous voulons véritablement avancer, il est essentiel que nous travaillions ensemble pour surmonter les défis sécuritaires qui freinent notre progrès », a-t-il insisté.
Le président de la FENASEC a également évoqué la nécessité d’une meilleure formation et d’un accompagnement renforcé pour les ASEC, afin de les rendre plus efficaces dans leur mission de gestion des affaires locales et de lutte contre l’insécurité. « Avec une meilleure préparation et un soutien accru de l’État, les ASEC peuvent être des alliés précieux dans la quête de la sécurité et du développement », a-t-il souligné.
Cette journée de retraite a donc permis d’ouvrir un débat essentiel pour l’avenir d’Haïti, en mettant en lumière le rôle des ASEC dans la gouvernance locale et la gestion de la sécurité. Le ministre Paul Antoine Bien-aimé et Adan Julio ont montré qu’en dépit des défis complexes, la collaboration entre l’État et les collectivités locales reste un axe stratégique pour réussir à garantir un avenir stable, pacifique et prospère pour le pays.
Les prochaines étapes, notamment l’organisation du référendum, des élections et la gestion de la sécurité dans les sections communales, devront prendre en compte cette dimension essentielle : l’implication active des ASEC dans les processus décisionnels. Seule une véritable union entre les acteurs locaux et le pouvoir central pourra permettre à Haïti de surmonter ses difficultés et d’avancer vers un avenir meilleur.
Valescot Wilgins
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