Pression maximale : le Premier ministre exige des comptes, le ministre de la Justice sur un siège éjectable
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Pression maximale : le Premier ministre exige des comptes, le ministre de la Justice sur un siège éjectable
Port-au-Prince.- Moins de 24 heures après la libération controversée de l’ancien sénateur Nenel Cassy, le gouvernement haïtien est secoué par une véritable tempête politique et judiciaire. Selon Radio Télé Métronome, le ministre de la Justice est aujourd’hui sous pression maximale, alors que le Premier ministre exige des comptes.
Selon nos informations, le ministre de la Justice avait reçu l’instruction ferme de veiller à ce que le dossier de Nenel Cassy soit traité dans le strict respect de la loi. Pourtant, la libération de l’ex-sénateur a été exécutée par le Commissaire du Gouvernement (CG), Me Frantz Monclair, sans tenir compte des directives données.
Face à cette situation explosive, Alix Didier Fils-Aimé, chef du gouvernement, a exigé la révocation immédiate de Me Monclair. Moins de 24 heures après, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince a été brusquement remplacé par Me Guy Alexis, ancien commissaire de la Croix-des-Bouquets.
Le ministère de la Justice présente ce changement comme un simple réaménagement administratif, mais le timing soulève des interrogations dans l’opinion publique. La question qui brûle toutes les lèvres : cette révocation est-elle une réponse directe à la libération de Cassy ou un simple ajustement de personnel ?
Dans ce contexte, le ministre de la Justice lui-même pourrait voir son poste menacé, la communauté internationale ayant réagi avec fermeté à la libération de l’ex-sénateur des Nippes. La passation de pouvoir au parquet de Port-au-Prince intervient donc dans un climat de suspicion et d’inquiétude, alors que la justice haïtienne reste au cœur de toutes les attentes.
Une chose est certaine : le dossier Nenel Cassy continue de faire trembler les couloirs du pouvoir, et la pression sur le ministère de la Justice ne montre aucun signe de relâchement.
La rédaction.