Soigner, Servir, Sauver : L’OFATMA Réinvente la Journée des Infirmières
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Soigner, Servir, Sauver : L’OFATMA Réinvente la Journée des Infirmières
Alors que la plupart des institutions marquent la Journée internationale des infirmières par des discours et des cérémonies protocolaires, l’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité (OFATMA) a pris une route bien différente cette année : celle de l’action. Une action forte, tangible, humaine.
Dans les locaux précaires de l’École Nationale République de l’Équateur à Delmas, convertie en abri temporaire pour des centaines de déplacés internes ayant fui les violences armées, l’OFATMA a déployé une clinique mobile. Un geste simple mais d’une portée immense : apporter gratuitement soins médicaux, bilans de santé et médicaments à ceux que la vie a déjà trop rudement éprouvés.
Loin des micros et des projecteurs, une dizaine de professionnels de santé — infirmiers, infirmières et médecins — ont offert leur savoir-faire et leur bienveillance à une population en détresse. Leur motivation ? Le sens profond du mot « soin ». Le Dr Trevant Charly Lucien, coordonnateur des services de santé de l’institution, résume avec force cette vision :
« Plutôt que de célébrer, nous avons choisi de servir. »
Cette phrase, simple en apparence, révèle une démarche profondément altruiste et résolument tournée vers l’humain. Ce 12 mai, l’OFATMA n’a pas simplement honoré les infirmières ; elle a honoré leur vocation.
Derrière cette initiative, se dessine une volonté politique et stratégique claire. Le Directeur Général de l’OFATMA, l’ingénieur-agronome Vikerson Garnier, a imprimé à l’institution une orientation où la solidarité sociale devient une priorité.
« En cette période de crise, il est crucial d’agir concrètement pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin », déclare-t-il avec conviction.
Dans une Haïti fragilisée par l’insécurité, les déplacements de populations et l’effondrement des services de base, cet engagement sonne comme un cri d’espoir. Loin des promesses vides, l’OFATMA agit, sur le terrain, aux côtés des plus vulnérables.
Pour les bénéficiaires de cette clinique mobile, ce n’était pas qu’une consultation. C’était un moment d’écoute, de considération, de soulagement. Une preuve que, même dans le chaos, des institutions restent debout, engagées, et profondément humaines.
L’initiative de l’OFATMA devrait inspirer. Elle rappelle que les soins ne sont pas uniquement techniques. Ils sont aussi des actes de compassion, d’engagement citoyen, de solidarité.
Et en cette journée dédiée à celles et ceux qui soignent, l’OFATMA a su poser un geste qui soigne les corps… mais aussi les cœurs.
La rédaction.
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