Société

Plus de trente journalistes formés par le RENAMEL sur la sécurité et la protection des journalistes

Un média en ligne proposant une approche novatrice centrée sur une information authentique et actualisée en temps réel.

Le Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL) a organisé les 9 et 10 août 2024, à l’Office de la Protection des Citoyens, deux journées d’ateliers de formation consacrées à la sécurité et la protection des journalistes. Ces ateliers, centrés sur le thème « Presse haïtienne : Comment exercer le métier de journalisme face aux dangers actuels ».

Lors d’un panel richement garni, réunissant des personnalités publiques de la société haïtienne, le coordonnateur du parti Union Nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation (UNIR), ainsi que le coordonnateur du Centre Carl L’Évêque du secteur des droits humains, le père Gardy Maisonneuve, ont joint leurs efforts à ceux de Renan Hédouville, protecteur du citoyen. Ensemble, ils ont offert des formations à plusieurs journalistes issus de médias en ligne et traditionnels, tels que Réalité Info, Haïti 24, Le Facteur, Haïtitweets et Vant Bèf Info, Kapzy News, Radio Monopole, Scoop FM etc.

Une multitude de thématiques a été abordée au cours des deux jours de l’atelier de formation
Plus de trente journalistes formés par le RENAMEL sur la sécurité et la protection des journalistes

Lors de la première journée, le journaliste Clarens Renois, en tant qu’homme politique, a abordé un thème centré sur la méthodologie visant à assurer une couverture efficace d’événements dans des zones à risque. Il a également pris l’initiative de nous transmettre des méthodes appropriées pour exercer le métier de journaliste avec prudence et discernement, évitant ainsi que nous ne devenions, à notre tour, le sujet des actualités, au lieu de relater les sujets d’actualité que nous devrions présenter au public.

D’autre part, ce dernier a souligné l’importance du droit et du devoir d’un journaliste, des éléments fondamentaux que chaque professionnel doit maîtriser afin d’exercer efficacement ce métier. Pour éviter de devenir une victime involontaire lors de la couverture d’une activité ou d’un événement dans des zones à haut risque, il est essentiel que le journaliste procède à une évaluation approfondie du terrain, s’informe sur la région ainsi que sur les personnes présentes, et se prépare de manière rigoureuse avant de se rendre sur les lieux.

Le Protecteur du citoyen, Renan Hédouville, a abordé un sujet crucial : comment relater les atrocités subies par une personne sans nuire à sa réputation ? Dans une situation où un acte a eu lieu, les journalistes ont la responsabilité morale de rapporter les faits de manière objective, tout en veillant à ce que la victime ne ressente aucune culpabilité liée à son expérience et dans le cas où la personne concernée est mineure, selon l’homme de loi, il est impératif de protéger l’identité de la victime face à l’agresseur. Cependant, il est possible de divulguer le nom de l’agresseur, responsable de l’acte. Dans cette situation, l’État a l’obligation de mettre en œuvre des méthodes d’accompagnement orientées vers les victimes. Cela comprend :

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1. La réparation psychologique
2. La réparation économique
3. La réparation morale
4. La réparation juridique

Le père Gardy Maisonneuve a abordé les méthodes d’intervention dans les quartiers ciblés par des gangs armés dans le cadre de la production d’un reportage. Ce sujet a suscité un vif intérêt parmi tous les participants à la formation.
Plus de trente journalistes formés par le RENAMEL sur la sécurité et la protection des journalistes

Selon lui, pour effectuer un reportage dans des zones à risque, il est essentiel d’être adéquatement équipé et préparé. Il convient également d’éviter d’exprimer nos opinions personnelles et de se concentrer sur la recherche et la transmission des informations nécessaires. De plus, il est prudent d’éviter de poser des questions sensibles qui pourraient nuire à l’interlocuteur et compromettre notre sécurité.

Un journaliste doit toujours appliquer l’éthique professionnelle, également connue sous le terme de Code de Déontologie des Journalistes (CCM). Ce dernier se définit comme l’étude de la conduite et du comportement moral. Il est essentiel de s’informer dans le respect de la vérité, d’agir avec loyauté et de veiller au respect des droits de chacun, a-t-il dit.

Le Président du RENAMEL, M. Berick Estidore, a exprimé sa reconnaissance envers la présence des journalistes qui ont fait le déplacement.

Dans cette optique, M. Estidore a affirmé que son intention est de permettre aux journalistes de bénéficier de formations essentielles à l’exercice de leur profession, avec pour objectif de promouvoir une presse à la fois professionnelle et digne.

Ainsi, il a annoncé que d’autres journalistes, notamment ceux issus de milieux éloignés, pourraient bénéficier des formations dispensées par le RENAMEL. Il invite également tous les participants ayant suivi ces formations à apporter leur soutien à ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de participer durant ces deux jours.

Le RENAMEL, en tant qu’organe de régulation et défenseur du secteur de la presse en ligne, s’efforce de promouvoir une image positive de ce domaine tout en veillant à ce que les acteurs soient adéquatement formés.

Louis Roosevelt Snyder

Nous vous remercions pour le temps que vous avez consacré à la lecture de cet article. (RT-INFO)

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