Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis auprès de l’Organisation des Nations Unies, effectue une visite en Haïti
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Le voyage, dont la durée est inconnue, vise à démontrer l’engagement américain envers Haïti à travers son soutien à la mission multinationale qui assiste la Police Nationale Haïtienne.
L’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, se rend ce lundi en Haïti pour mettre en scène son « engagement » envers le pays et attirer l’attention sur sa crise humanitaire, selon un haut responsable de l’administration américaine.
Le voyage, dont la durée est inconnue, vise à démontrer l’engagement des États-Unis envers Haïti à travers leur soutien à la mission multinationale d’assistance à la Police nationale haïtienne, et à encourager le gouvernement intérimaire et le Conseil présidentiel de transition à continuer de progresser vers des élections libres et équitables, après plusieurs années d’anomalie politique et institutionnelle.
De plus, Thomas-Greenfield promouvra des actions visant à atténuer la crise humanitaire en Haïti, notamment en dénonçant les violations des droits de l’homme et l’insécurité alimentaire exacerbée par la violence des gangs armés.
La diplomate prévoit de faire deux annonces importantes au cours du voyage, dont aucun détail n’a été donné jusqu’à présent pour des raisons de sécurité, a indiqué la source.
Jusqu’à présent, environ 400 agents de la mission multinationale de soutien de la police sont arrivés, principalement du Kenya, qui n’ont pas officiellement commencé les opérations conjointes, et un autre contingent important devrait arriver prochainement des pays de la Communauté des Caraïbes (Caricom), a ajouté la source. , sans donner plus de détails.
En octobre 2023, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé l’envoi d’une mission de soutien à la Police nationale haïtienne, en réponse à la demande formulée un an plus tôt par les autorités du pays d’éradiquer la violence des bandes armées.
Ces violences ont fait 8 000 victimes dans le pays l’année dernière, dont des morts et des blessés, et ces organisations criminelles sont parvenues à contrôler 80 % de la capitale, Port-au-Prince, ainsi que d’autres régions du pays, selon les chiffres de l’ONU.
Mercredi dernier, le Premier ministre d’Haïti, Garry Conille, a déclaré l’état d’urgence dans les 14 municipalités du pays sous l’emprise de bandes armées et a demandé à la Police nationale haïtienne, avec l’appui des forces kenyanes, de se déployer selon un plan préétabli.