Leslie Voltaire prêt à frapper aux portes de la Russie et de la Chine pour sauver Haiti, mais saura-t-il oser?
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Leslie Voltaire prêt à frapper aux portes de la Russie et de la Chine pour sauver Haiti, mais saura-t-il oser?
À quelques semaines de passer la présidence du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à Fritz Alphonse Jean, Leslie Voltaire se trouve à un carrefour décisif. Dans une déclaration de choc qui ne manquera pas de faire couler d’encre à l’émission Le Point sur la radio Télé Métropole, le président sortant du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a évoqué la crise humanitaire qui touche Haïti, où plus de six millions de personnes se trouvent en situation d’urgence alimentaire. Face à cette catastrophe, Voltaire a annoncé son intention de chercher une aide internationale en frappant « à toutes les portes », y compris celles de la Russie et de la Chine, des partenaires peu conventionnels pour le pays, traditionnellement aligné avec les États-Unis et l’Union européenne.
Cette prise de position pourrait marquer un tournant dans la diplomatie haïtienne, mais elle n’est pas sans risque. En optant pour des alliances avec des puissances souvent en opposition avec les États-Unis, Leslie Voltaire prend un pari audacieux. Si cette décision est saluée par certains comme un moyen de diversifier les sources d’aide et de sortir de la dépendance historique aux alliés occidentaux, elle pourrait également entraîner des tensions avec Washington. En effet, les États-Unis ont toujours exercé une influence considérable sur la politique et l’économie d’Haïti. Une coopération avec des puissances rivales pourrait déplaire à la Maison Blanche, voire entraîner des sanctions économiques ou diplomatiques.
Ce choix délicat survient dans un contexte où l’urgence de la situation alimentaire est exacerbée par des années de crise politique et économique. Les Haïtiens, déjà confrontés à des pénuries alimentaires graves, à une inflation galopante et à une insécurité de plus en plus omniprésente, attendent une action décisive. Mais la question reste : Leslie Voltaire, dont la présidence prend fin dans quelques semaines, aura-t-il le courage de prendre cette décision radicale, ou choisira-t-il de laisser cette responsabilité à son successeur, Fritz Alphonse Jean ?
Ce dilemme met en lumière la fragilité de la diplomatie haïtienne, tiraillée entre des intérêts géopolitiques complexes et des besoins urgents de survie pour sa population. L’issue de cette question pourrait redéfinir les relations internationales d’Haïti pour les années à venir et marquer la fin d’une époque de dépendance exclusive à l’égard des États-Unis.
Reste à savoir si Leslie Voltaire, avant de quitter son poste, osera défier les attentes de Washington et ouvrir la porte à des alliances avec des nations comme la Russie et la Chine, au risque de bouleverser l’équilibre géopolitique du pays.
La rédaction.
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