Le RHEPS attire l’attention des autorités sur la recrudescence de l’insécurité
RÉALITÉ INFO (RI): Le RHEPS attire l’attention des autorités sur la recrudescence de l’insécurité
Dans une note transmise à la rédaction RÉALITÉ INFO ce vendredi, le Réseau Haïtien d’Éducation et de promotion de la Santé « RHEPS » dit constater depuis plusieurs mois une recrudescence des actes de banditisme se traduisant par des cas de kidnapping, d’assassinat, sur le territoire national, plus particulièrement au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Cette situation a déjà entraîné la mort de nombreux citoyens Haïtien dont le bâtonnier Dorval, Évelyne Sincère, Grégory St Hilaire, pour ne citer que ceux-là de nombreux autres, à l’image de Johnny Descollines, l’entrepreneur Worlf Hall, les médecins Butar et Figaro, ont été kidnappés puis relâchés contre de grosses rançon.
Le pire c’est que les auteurs et complices de ces atrocités ne sont jamais inquiétés. Ils tuent et terrorisent dans l’impunité la plus totale, ils courent les rues et s’attribuent même des prérogatives qui reviennent aux autorités étatiques personne ne leur pose de questions.
Les autorités concernées préfèrent s’adonner à publier des notes de sympathies. Elles préfèrent tweeter quelques caractères pour condamner ou déplorer, le droit à la vie est plus que banalisé en Haïti.
Or, ces mêmes autorités sont investies de responsabilité pour garantir le droit à la vie, à la santé et à la sécurité, entre autres, pour chaque citoyen, telle que le dispose la constitution, mais aussi les conventions internationales ratifieés par Haïti.
Les gens évitent même de sortir parce qu’ils ont peur de d’être enlevés ou de se faire tirer dessus, ces actes ont également des retombées négatives sur les finances des familles qui doivent payer des fortes sommes pour racheter la liberté ou la vie leurs proches.
En ce sens, le Réseau Haïtien d’Éducation et de promotion de la Santé entend attirer l’attention des autorités sur cet état de fait, sur la responsabilité dont elles sont investie, les mots, les tweets, les notes de condamnation ne suffisent plus, elles doivent prendre des mesures concrètes en vue de garantir le droit à la sécurité à la santé pour tous les Haïtiens.
Par ailleurs, le RHEPS invite la direction générale de la police nationale d’Haïti à mettre tout en œuvre pour mettre hors d’état nuire ces individus qui terrorisent la population, quant au gouvernement de Jouthe Joseph, il doit fournir les moyens adéquats à l’institution policière pour accomplir sa mission.
Tout en sensibilisant la population à travers des campagnes sur la nécessité d’une prise en charge psychologique suite à des événements traumatisant, le ministère de la Santé publique et de la population peut aussi constituer une cellule spéciale d’assistance psychologique afin d’aider les victimes et leurs proches qui ne disposent pas assez de moyens.
RHEPS