Le chef du gang « Kokorat San Ras » abattu par des brigadiers à l’Artibonite : Meyè tombe sous les balles populaires
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Le chef du gang « Kokorat San Ras » abattu par des brigadiers à l’Artibonite : Meyè tombe sous les balles populaires
Le redoutable chef du gang « Kokorat San Ras », connu sous le surnom de Meyè, aurait été tué dans la nuit du 18 juillet 2025 lors d’une violente confrontation avec des brigadiers issus de la population locale à Kapenyen, dans le département de l’Artibonite.
Selon plusieurs sources locales, l’attaque aurait été déclenchée par le gang lui-même, qui tentait d’étendre son contrôle sur cette zone stratégique. Cependant, des brigadiers issus de la population locale auraient riposté avec force, déclenchant un échange de tirs nourris.
C’est au cœur de cet affrontement que Meyè aurait été mortellement touché, marquant ce qui pourrait devenir un tournant majeur dans le paysage de l’insécurité qui ravage l’Artibonite depuis des mois. Ce chef de gang, considéré comme l’un des plus violents du pays, aurait été atteint en pleine offensive menée par ses hommes.
Le bilan provisoire de cette nuit de terreur ferait état d’une dizaine de morts, et de nombreux blessés. Les habitants, paniqués, ont fui les zones d’affrontement, redoutant de nouvelles attaques ou des représailles.
La nouvelle de la mort de ce puissant chef de gang s’est répandue comme une traînée de poudre, provoquant à la fois un soulagement parmi les habitants et une grande inquiétude face à d’éventuelles représailles. Meyè, figure centrale de l’emprise criminelle sur l’Artibonite, était considéré comme l’un des chefs de gang les plus dangereux et influents du pays.
Des témoins affirment que les brigadiers, excédés par les exactions, avaient décidé d’agir pour reprendre le contrôle de leur territoire. L’affrontement aurait duré plusieurs heures, provoquant des scènes de chaos et l’exode de nombreux civils.
Si la mort de Meyè venait à être confirmée, ce serait une perte majeure pour le gang « Kokorat San Ras », mais cela pourrait également déclencher une guerre de succession ou une flambée de violences dans la région.
Alors que l’État reste largement absent de ces territoires abandonnés à la loi des armes, la population s’organise comme elle peut, et cet épisode illustre à quel point la lutte contre les gangs est désormais aussi entre les mains de civils armés, faute de protection officielle.
La rédaction.