Sécurité/Insécurité

Haïti : Menaces de mort des gangs ciblant les journalistes haïtiens – le journaliste Dieudonné St Cyr critique l’inaction des associations

Alors que les gangs exercent une violence inquiétante dans les rues de Port-au-Prince, les journalistes haïtiens, qui jouent un rôle crucial dans le maintien de la démocratie, se trouvent abandonnés à leur sort. Victimes de violences ciblées, ils appellent à l’aide, mais se heurtent à un silence assourdissant de la part des organisations censées les protéger.
Haïti : Menaces de mort des gangs ciblant les journalistes haïtiens - le journaliste Dieudonné St Cyr critique l'inaction des associations

Dans les quartiers sensibles de Port-au-Prince, les journalistes haïtiens affrontent un quotidien périlleux. Malgré les menaces qui pèsent sur eux, ils s’attachent à rapporter la vérité, mais à quel coût ? Ces journalistes, véritables acteurs du droit à l’information, sont devenus des cibles de choix pour les gangs, subissant des violences extrêmes et des intimidations constantes.

Les témoignages sont profondément troublants : des journalistes ont été contraints de quitter précipitamment leurs domiciles, en raison de menaces de mort et d’incendies criminels perpétrés par des groupes déterminés à étouffer la vérité. Ces attaques ne se limitent pas à des agressions physiques, elles constituent également une atteinte à la liberté de la presse.
Haïti : Menaces de mort des gangs ciblant les journalistes haïtiens - le journaliste Dieudonné St Cyr critique l'inaction des associations

Dans un contexte de terreur, l’inaction d’associations telles que l’AJH (Association des Journalistes Haïtiens), SOS Journalistes, l’ANMH (Association Nationale des Médias Haïtiens) et l’AMIH (Association des Médias Indépendants d’Haïti) suscite une profonde inquiétude. Ces organisations, qui devraient représenter des bastions de soutien et de protection, semblent silencieuses devant la détresse de leurs membres. Leur silence s’apparente à une trahison envers ceux qui prennent des risques considérables pour transmettre des informations.

Cette indifférence est inacceptable. En s’abstenant de se prononcer et d’agir, ces associations compromettent non seulement la sécurité des journalistes, mais également l’intégrité de l’information en Haïti. Leur inaction soulève des questions quant à leur réel engagement en faveur de la défense de la liberté de la presse.
Haïti : Menaces de mort des gangs ciblant les journalistes haïtiens - le journaliste Dieudonné St Cyr critique l'inaction des associations

Haïti : Menaces de mort des gangs ciblant les journalistes haïtiens - le journaliste Dieudonné St Cyr critique l'inaction des associations

Le gouvernement haïtien n’adopte pas de mesures suffisantes pour protéger les journalistes, qui se trouvent ainsi exposés et vulnérables. Les engagements en matière de renforcement de la sécurité demeurent largement non réalisés, et chaque jour sans actions concrètes met en danger un nombre croissant de vies. Cette carence dans les réponses souligne une lacune significative dans la protection des droits fondamentaux.

Il est impératif que la communauté internationale prête attention à cet appel pressant. Des actions urgentes s’imposent pour garantir la sécurité des journalistes haïtiens et leur permettre d’exercer leur profession sans craindre pour leur intégrité physique. La solidarité internationale est essentielle pour exercer une pression efficace en vue d’obtenir des changements significatifs.

La liberté de la presse constitue un bouclier essentiel contre l’oppression et la corruption. En apportant notre soutien aux journalistes haïtiens, nous défendons le droit de chacun à accéder à une information libre et transparente. Il est de notre responsabilité d’agir, de rompre ce silence complice et de veiller à ce que la voix de la vérité ne soit jamais étouffée par la peur.

Dieudonné ST CYR, journaliste haïtien exilé

Fort Lauderdale, USA, 12 décembre 2024Silence coupable : quand les gangs et l’indifférence menacent les journalistes haïtiens

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Alors que les gangs exercent une violence inquiétante dans les rues de Port-au-Prince, les journalistes haïtiens, qui jouent un rôle crucial dans le maintien de la démocratie, se trouvent abandonnés à leur sort. Victimes de violences ciblées, ils appellent à l’aide, mais se heurtent à un silence assourdissant de la part des organisations censées les protéger.

Dans les quartiers sensibles de Port-au-Prince, les journalistes haïtiens affrontent un quotidien périlleux. Malgré les menaces qui pèsent sur eux, ils s’attachent à rapporter la vérité, mais à quel coût ? Ces journalistes, véritables acteurs du droit à l’information, sont devenus des cibles de choix pour les gangs, subissant des violences extrêmes et des intimidations constantes.

Les témoignages sont profondément troublants : des journalistes ont été contraints de quitter précipitamment leurs domiciles, en raison de menaces de mort et d’incendies criminels perpétrés par des groupes déterminés à étouffer la vérité. Ces attaques ne se limitent pas à des agressions physiques, elles constituent également une atteinte à la liberté de la presse.

Dans un contexte de terreur, l’inaction d’associations telles que l’AJH (Association des Journalistes Haïtiens), SOS Journalistes, l’ANMH (Association Nationale des Médias Haïtiens) et l’AMIH (Association des Médias Indépendants d’Haïti) suscite une profonde inquiétude. Ces organisations, qui devraient représenter des bastions de soutien et de protection, semblent silencieuses devant la détresse de leurs membres. Leur silence s’apparente à une trahison envers ceux qui prennent des risques considérables pour transmettre des informations.

Cette indifférence est inacceptable. En s’abstenant de se prononcer et d’agir, ces associations compromettent non seulement la sécurité des journalistes, mais également l’intégrité de l’information en Haïti. Leur inaction soulève des questions quant à leur réel engagement en faveur de la défense de la liberté de la presse.

Le gouvernement haïtien n’adopte pas de mesures suffisantes pour protéger les journalistes, qui se trouvent ainsi exposés et vulnérables. Les engagements en matière de renforcement de la sécurité demeurent largement non réalisés, et chaque jour sans actions concrètes met en danger un nombre croissant de vies. Cette carence dans les réponses souligne une lacune significative dans la protection des droits fondamentaux.

Il est impératif que la communauté internationale prête attention à cet appel pressant. Des actions urgentes s’imposent pour garantir la sécurité des journalistes haïtiens et leur permettre d’exercer leur profession sans craindre pour leur intégrité physique. La solidarité internationale est essentielle pour exercer une pression efficace en vue d’obtenir des changements significatifs.

La liberté de la presse constitue un bouclier essentiel contre l’oppression et la corruption. En apportant notre soutien aux journalistes haïtiens, nous défendons le droit de chacun à accéder à une information libre et transparente. Il est de notre responsabilité d’agir, de rompre ce silence complice et de veiller à ce que la voix de la vérité ne soit jamais étouffée par la peur.

Dieudonné ST CYR, journaliste haïtien exilé

Fort Lauderdale, USA, 12 décembre 2024

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