Haïti: les négociations se poursuivent à l’ONU pour la création de la force de police multinationale
Haïti: les négociations se poursuivent à l'ONU pour la création de la force de police multinationale
Haïti: les négociations se poursuivent à l’ONU pour la création de la force de police multinationale
Le Conseil de sécurité ne se réunira pas au sujet d’Haïti ce vendredi à New York. Mais les quinze pays recevront le rapport du comité d’experts, où les experts, mais aussi les membres du comité de sanctions et les pays voisins, exposent les défis posés à Port-au-Prince. Selon les informations de RFI, une nouvelle liste de personnes placées sous sanctions sera suggérée. Et surtout, le rapport recommandera au Conseil de s’investir sur la piste de la force policière multinationale.
Après une année de tergiversations, un optimisme prudent s’est enfin imposé à l’ONU en ce qui concerne la future force de police multinationale, qui devrait soutenir les policiers haïtiens dans leur combat contre les gangs, à la demande de Port-au-Prince et du secrétaire général. Une résolution pour la création de cette force, qui sera agréée mais non gérée par l’ONU, est en cours de négociation entre les membres du Conseil.
Le Kenya, qui s’est finalement proposé à la coordination, a dépêché 30 personnes sur place pour une mission d’évaluation en août, et serait d’accord pour détacher un millier de ses policiers d’élite.
Le pays a aussi fait une liste des besoins d’équipement pour un déploiement optimal. Il faudrait maintenant rassembler des financements d’une part, et plus d’hommes d’autre part, au moins 1 000 de plus. C’est ce à quoi vont s’employer Haïti, les États-Unis et le Canada la semaine prochaine lors de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale. L’Équateur pourrait confirmer aussi envoyer ses policiers.
En parallèle, la négociation de la résolution qui créerait cette force continue. La Chine, qui en veut toujours à Port-au-Prince d’avoir reconnu Taïwan, souffle le chaud et le froid. Mais les experts onusiens restent optimistes malgré tout cela et estiment que le texte pourrait être mis au vote rapidement, avant fin septembre.