Haïti – les gangs « Viv Ansanm » et « Gran Grif » classés organisations terroristes par les États-Unis
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Haïti – les gangs « Viv Ansanm » et « Gran Grif » classés organisations terroristes par les États-Unis
Port-au-Prince, le 2 mai 2025 — Dans une décision historique aux implications profondes pour la sécurité régionale, les États-Unis ont officiellement désigné les gangs haïtiens Viv Ansanm et Gran Grif comme organisations terroristes transnationales, plaçant ainsi Haïti au centre de la lutte mondiale contre l’extrémisme armé.
L’annonce a été faite ce vendredi par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, marquant une étape sans précédent dans la réponse internationale face à la violence croissante qui gangrène Haïti. Cette désignation ne se limite pas aux groupes armés eux-mêmes : toute personne ou entité finançant, soutenant ou collaborant avec ces gangs sera désormais sujette à des sanctions sévères, notamment le gel de leurs avoirs et des restrictions de voyage.
Cette action américaine fait écho à une demande formelle soumise en janvier dernier par le mouvement du 21 Décembre et le parti EDE, adressée directement au département d’État américain. Leur lettre, adressée au secrétaire Marco Rubio, soulignait la menace que représentent ces gangs pour la stabilité nationale et régionale, en insistant sur la nécessité de mesures concrètes.
Avant l’annonce publique, des émissaires américains auraient rencontré en privé le président du Conseil présidentiel de transition (CPT) ainsi que le Premier ministre de facto, Didier Fils-Aimé, pour les informer de cette décision stratégique. La nouvelle a ensuite été saluée par l’ambassade américaine en Haïti dans un communiqué officiel.
« L’heure de l’impunité est révolue pour ceux qui soutiennent la violence en Haïti », a affirmé l’ambassade des États-Unis, insistant sur la volonté américaine de cibler les réseaux financiers et logistiques qui alimentent ces groupes.
Ce changement de statut pourrait ouvrir la voie à une coopération internationale renforcée pour affaiblir ces réseaux criminels. La désignation d’organisations terroristes étrangères et de terroristes mondiaux permet notamment l’activation de mécanismes légaux américains puissants, tels que le Patriot Act et les lois sur le financement du terrorisme.
En Haïti, où la violence des gangs a provoqué des centaines de morts et des déplacements massifs, cette décision est accueillie avec soulagement par une grande partie de la population et des observateurs politiques.
Alors que l’administration Trump réaffirme son engagement envers la sécurité dans les Caraïbes, les regards se tournent désormais vers l’impact concret de cette désignation. Des arrestations, gels d’avoirs, extraditions et interdictions de voyage pourraient bientôt toucher des individus soupçonnés de liens directs ou indirects avec ces groupes.
Le message est clair : les alliés des gangs ne seront plus tolérés ni à Port-au-Prince, ni à Washington. Le monde observe de près la suite des événements dans un pays qui se bat, plus que jamais, pour sortir de l’emprise de la terreur.
La rédaction.
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