Artibonite : Le Gang Gran Grif Fait Régner la Terreur à Carrefour Peille, Meurtres, Kidnappings et Incendie !

L’infâme gang Gran Grif refait surface à l’Artibonite, plongeant la région dans une violence inouïe : tueries, kidnappings et destruction d’une pompe à essence. La population vit désormais dans l’angoisse.

Le mercredi 5 février 2025 restera gravé dans la mémoire des habitants de Carrefour Peille, une localité du département de l’Artibonite, où le gang Gran Grif, tristement célèbre pour ses exactions, a opéré une résurgence d’une brutalité inouïe. Ce groupe criminel, dont la violence est déjà légendaire, a frappé sans pitié, semant le chaos et la mort sur son passage.

D’après les témoignages poignants d’une résidente, relayés ce jeudi matin sur la radio Télé Éclair lors de l’émission Matin Débat, plusieurs personnes ont perdu la vie lors de cette attaque fulgurante. Les corps sans vie gisent dans les rues de la commune, victimes d’une violence aveugle. Le nombre exact des tués demeure incertain, mais les récits concordent sur l’ampleur de la barbarie à laquelle la population a dû faire face.

L’horreur ne s’arrête pas là. Le gang Gran Grif a également enlevé 11 personnes, les emportant dans l’obscurité de la nuit, créant un climat de terreur dans toute la région. L’avenir de ces otages reste une inconnue, laissant leurs proches dans une inquiétude insupportable. Des familles entières sont désormais plongées dans le désespoir, incertaines de retrouver un jour leurs proches.

Mais l’insécurité ne se limite pas aux meurtres et aux kidnappings. Le gang a également pris pour cible une pompe à essence, la réduisant en cendres dans une attaque incendiaire. Ce geste symbolique vise à rappeler à la population et aux autorités que le gang Gran Grif n’a aucune intention de reculer. La violence devient alors un outil de domination, chaque acte d’horreur renforçant son emprise sur une région déjà fragilisée par des années de violence.

La situation à Carrefour Peille est aujourd’hui plus que jamais critique. L’État semble impuissant face à cette montée en puissance des gangs, et la population vit dans une angoisse permanente, craignant que le cycle de terreur ne devienne une réalité quotidienne. Les autorités sont sous pression, mais leur absence d’action visible soulève des interrogations profondes sur leur capacité à protéger la population.

Dans un Haïti déjà à genoux, le gang Gran Grif semble se renforcer à chaque étape de sa course effrénée vers le pouvoir. Et tandis que la peur gagne du terrain, les voix des citoyens, étouffées par le bruit des armes, implorent une intervention urgente pour stopper cette folie meurtrière.

Alors que les flammes dévorent les vestiges d’une pompe à essence et que les familles pleurent leurs disparus, la question brûlante demeure : jusqu’où les autorités toléreront-elles cette violence insensée avant de réagir ? Le temps presse, et l’Artibonite attend un signe d’espoir.

La rédaction.

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