Haïti : L’ORDEDH dénonce la répression et les violences lors de la manifestation du 19 Mars
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Haïti : L’ORDEDH dénonce la répression et les violences lors de la manifestation du 19 Mars
Port-au-Prince, 20 mars 2025 – L’Ordre des Défenseurs des Droits Humains (ORDEDH) tire la sonnette d’alarme après les affrontements survenus lors de la manifestation du 19 mars à Port-au-Prince. Ce rassemblement, organisé par les habitants de Canapé-Vert pour exiger des mesures face à l’insécurité grandissante, a dégénéré en scènes de violence marquées par des tirs à balles réelles et des attaques contre la presse.
Dans une déclaration officielle, l’ORDEDH condamne l’intervention musclée des forces de l’ordre, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes et des armes à feu pour disperser les manifestants. Le bilan provisoire fait état d’au moins trois blessés, dont un jeune homme atteint à la jambe. L’organisation dénonce une gestion répressive des manifestations et réclame une refonte urgente des stratégies de maintien de l’ordre.
Outre la répression policière, l’ORDEDH pointe du doigt la présence de manifestants encagoulés, armés de machettes et d’armes de guerre, qui ont pris pour cible plusieurs journalistes. Ces agressions sont une atteinte directe à la liberté de la presse, pilier fondamental de la démocratie. L’organisation rappelle que les journalistes doivent pouvoir informer en toute sécurité, sans craindre pour leur intégrité physique.
Face à l’escalade de la violence, l’ORDEDH exhorte les manifestants à rejeter toute forme de brutalité qui pourrait décrédibiliser leurs revendications légitimes. De même, l’organisation demande aux autorités, en particulier au Conseil présidentiel de transition, d’agir pour garantir à la fois la sécurité des citoyens et le respect des droits fondamentaux.
L’ORDEDH réclame une enquête impartiale sur les événements du 19 mars afin que les responsabilités soient établies et que justice soit rendue. « Nous restons engagés pour un Haïti où règnent la paix, la sécurité et le respect des droits humains », conclut Me Darbenzky Gilbert, Directeur Exécutif de l’organisation.
Alors que le pays traverse une période d’instabilité croissante, la gestion de cette crise par les autorités sera scrutée de près, tant par la société civile que par la communauté internationale.
La rédaction.
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