Guerre en Ukraine : la Russie répond à Macron sur le possible envoi de troupes au sol
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Guerre en Ukraine : la Russie répond à Macron sur le possible envoi de troupes au sol
Le porte-parole du Kremlin a qualifié ce vendredi de « tendance très dangereuse » les propos d’Emmanuel Macron, qui a réaffirmé jeudi la position française, a rapporté « L’EXPRESS ».
Un bombardement russe sur la ville ukrainienne dans la région de Donetsk, à l’est du pays, a fait ce vendredi au moins deux morts et deux blessés, a indiqué un responsable local. Une nouvelle attaque alors que la Russie a multiplié les bombardements ces dernières semaines en zones urbaines, notamment pour détruire des infrastructures essentielles et endommager le réseau électrique et ferroviaire, tuant de nombreux civils. Les forces russes grignotent également du terrain dans la zone de l’ancienne ville-forteresse d’Avdiïvka, conquise en février, pendant que l’Ukraine est dans l’attente de la montée en puissance de l’aide américaine.
« La France, en la personne du chef de l’Etat français, continue à évoquer en permanence la possibilité de son engagement direct sur le terrain dans le conflit autour de l’Ukraine. C’est une tendance très dangereuse », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Nous suivons tout cela attentivement et nous continuons, et continuerons, notre opération militaire spéciale (en Ukraine) jusqu’à l’accomplissement de tous les objectifs fixés », a-t-il poursuivi.
Un bombardement russe sur la ville ukrainienne de Kourakhove, dans la région de Donetsk, dans l’est du pays, a fait ce vendredi au moins deux morts et deux blessés, a indiqué un responsable local.
La Russie a multiplié les bombardements ces dernières semaines en zones urbaines notamment pour détruire des infrastructures essentielles et endommager le réseau électrique et ferroviaire, tuant de nombreux civils. « La partie centrale de la ville a été touchée, plusieurs immeubles sont endommagés. Deux personnes ont été blessées, deux autres ont été tuées », a écrit sur Facebook le chef de l’administration militaire de Kourakhove, Roman Padoun.
