Flash : Trois envoyés de Viv Ansanm arrêtés en RD alors qu’ils s’apprêtaient à acheter des drones pour les gangs
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Flash : Trois envoyés de Viv Ansanm arrêtés en RD alors qu’ils s’apprêtaient à acheter des drones pour les gangs
Santo Domingo / Port-au-Prince, 12 mai 2025.- Un projet d’armement de gangs haïtiens avec des drones explosifs a été stoppé net en République Dominicaine. Trois individus, identifiés comme membres de la coalition criminelle Viv Ansanm, ont été interpellés par les forces de l’ordre dominicaines alors qu’ils étaient sur le point d’acquérir des drones kamikazes à des fins criminelles en Haïti.
C’est Normil Rameau, directeur général a.i. de la Police Nationale d’Haïti (PNH), qui a révélé cette opération d’envergure ce jeudi 12 mai 2025, dans le cadre des cérémonies marquant les 30 ans de création de la PNH.
Selon ses déclarations, les trois suspects projetaient d’acheter ces drones en territoire dominicain afin de les introduire clandestinement en Haïti. Leur objectif : fournir aux gangs de Viv Ansanm des équipements de guerre capables de frapper à distance, avec une précision et une puissance dévastatrices.
« Ils n’ont pas eu le temps de finaliser l’achat. Les autorités dominicaines ont agi à temps, stoppant une opération qui aurait pu bouleverser encore plus l’équilibre sécuritaire d’Haïti », a déclaré M. Rameau, sans toutefois divulguer les noms des individus arrêtés.
Ces drones dits « kamikazes » sont généralement utilisés pour des missions offensives, porteurs d’explosifs et capables de viser des cibles stratégiques. Leur usage dans un contexte urbain comme celui d’Haïti aurait pu faire de nombreuses victimes civiles.
Cette tentative illustre une escalade alarmante dans les moyens utilisés par les groupes criminels haïtiens. Après les armes automatiques et les véhicules blindés artisanaux, voilà que les drones s’ajoutent à l’arsenal potentiel de la terreur.
Pour les analystes en sécurité, cette affaire démontre à quel point les gangs cherchent à se professionnaliser et à adopter des stratégies de guerre non conventionnelle. Elle met également en lumière la nécessité d’une coopération transfrontalière renforcée entre Haïti et la République Dominicaine.
Une enquête est en cours et davantage d’informations devraient être rendues publiques dans les jours à venir. En attendant, cette arrestation évite de justesse une nouvelle flambée de violence dans un pays déjà en proie au chaos sécuritaire.
La rédaction.
