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Attaques infondées contre le PASOJEPS : la ministre des Sports défendue par les faits

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Attaques infondées contre le PASOJEPS : la ministre des Sports défendue par les faits

Port-au-Prince, 9 juillet 2025.- Alors que l’organisation Ensemble Contre la Corruption (ECC) publie un rapport au ton accusateur sur le Programme d’Appui à la Société des Jeunes pour la Paix et la Sécurité (PASOJEPS), plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer un travail bâclé, sans fondement et manifestement orienté contre le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC). Un membre du cabinet de la ministre, interrogé sous couvert d’anonymat, parle de « tentative malhonnête de discréditer une femme intègre, compétente, et pleinement engagée dans la transformation civique de la jeunesse haïtienne. »

Le huitième point du rapport de l’ECC, qui prétend dénoncer des irrégularités administratives et financières dans la gestion du programme, est selon cette même source, « truffé d’erreurs, de chiffres approximatifs et d’accusations gratuites sans aucune preuve. »

Le rapport évoque que 600 jeunes auraient été ciblés par le programme, dont 300 auraient reçu des paiements variables allant de 40 000 à 53 250 gourdes. Or, selon les documents du ministère disponibles publiquement, il s’agit d’un programme mené en une seule cohorte, composée de 300 jeunes âgés de 18 à 25 ans, formés à l’École de la Magistrature du 22 au 24 juillet 2024.

Tous ont bénéficié d’un montant uniforme de 53 250 gourdes, versé de manière transparente. Toujours selon le membre du cabinet ministériel, « il ne s’agissait pas de paiements aléatoires mais d’une allocation encadrée par des procédures strictes, avec des registres de présence, des contrats signés et une traçabilité assurée. »

Le rapport de l’ECC évoque aussi un cas présumé de rançonnement impliquant un individu identifié comme Besner JULIEN, qui aurait été victime d’extorsion de la part d’agents du ministère. Mais là encore, aucune preuve, aucun enregistrement, aucune plainte, ni auprès de l’ULCC, ni au Parquet, n’est évoquée.

« Ce genre d’allégation, aussi grave soit-elle, sans dépôt de plainte, sans enquête, sans nom précis, n’a aucune valeur juridique, ni même morale », déclare le collaborateur de la ministre. « On jette le discrédit sur une institution publique sur la base de ragots. Ce n’est pas une méthode citoyenne, c’est de la diffamation déguisée. »

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Le ton du rapport est lui aussi mis en cause. Trop émotionnel, trop accusatoire, et surtout, en rupture avec les principes de neutralité et de rigueur qu’une organisation citoyenne est censée incarner. Il n’identifie aucun agent responsable, ne respecte aucune procédure contradictoire, et ne laisse place à aucun droit de réponse.

Selon la même source du cabinet ministériel, « c’est une opération de communication, pas un travail d’enquête. Une organisation sérieuse aurait au moins confronté ses données avec celles du ministère, ou demandé un entretien avec la ministre. Rien de tout cela n’a été tenté. »

Malgré ces attaques injustifiées, la ministre reste sereine, selon son entourage. Très active sur le terrain, elle continue de défendre une vision citoyenne, inclusive et pacifique de la jeunesse haïtienne. Le PASOJEPS, lancé sous son leadership, a permis à des centaines de jeunes de recevoir une formation civique et de signer un pacte d’engagement pour la paix et le développement communautaire.

« Elle n’a rien à cacher. Sa porte reste ouverte à tous les organes de contrôle de l’État, mais elle exige que le débat reste digne, basé sur des faits, pas sur des rumeurs », affirme fermement le membre de son cabinet.

Si l’on peut saluer la vigilance citoyenne en matière de lutte contre la corruption, encore faut-il que cette vigilance soit responsable, documentée et respectueuse des droits. En l’état, le point 8 du rapport de l’ECC apparaît comme une attaque infondée contre une ministre dont l’action concrète et le leadership sont aujourd’hui salués par de nombreux jeunes, partenaires sociaux et organisations communautaires.

Le MJSAC n’a pas failli à sa mission. La ministre non plus. Et si l’État de droit doit progresser en Haïti, cela passe aussi par la protection des responsables publics honnêtes, victimes de procès médiatiques sans preuves.

Roseline Lindor.

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