8 Mars – Journée Internationale des Droits des Femmes : Le cri des oubliées – ORFRA dit stop à l’injustice
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8 Mars – Journée Internationale des Droits des Femmes : Le cri des oubliées – ORFRA dit stop à l’injustice
« Nou pa kapab soufri ankò, paske tout kò nouse maleng. » Ces mots poignants résonnent comme un cri de détresse lancé par Dieudonne Jolivard, présidente de l’Organisation pour la Réinsertion des Femmes Regroupées pour l’Avenir (ORFRA). En cette Journée internationale des droits des femmes, l’ORFRA réaffirme son engagement indéfectible envers celles qui, trop souvent, sont réduites au silence.
Alors que le monde célèbre les avancées des droits des femmes, l’ORFRA rappelle une réalité plus sombre : celle de milliers de femmes privées d’avenir, de voix et parfois même de dignité. Celles qui pleurent leurs filles disparues sans pouvoir leur offrir un dernier hommage. Celles qui assistent, impuissantes, à la descente aux enfers de leurs enfants, faute de sécurité et d’opportunités.
Pour Dieudonne Jolivard, cette journée n’est pas seulement une commémoration, mais un rappel urgent : la lutte pour les droits des femmes doit se poursuivre sans relâche. « Nos efforts et notre travail ne cesseront jamais », martèle-t-il, soulignant que l’insécurité, la pauvreté et le désespoir compromettent gravement l’avenir des femmes et de leurs familles.
Face à cette détresse, l’ORFRA exhorte les autorités à entendre ces cris ineffables, à agir en faveur des femmes les plus vulnérables et à garantir un avenir meilleur aux générations futures. « Nou pa kapab site ankò », répète le PDG, dénonçant un cycle infernal de souffrance et d’abandon.
Alors que l’organisation redouble d’efforts pour la réinsertion des femmes en difficulté, elle rappelle que « Vivre lib Fanm Yo, viv yon landemen miyò » n’est pas un simple slogan, mais une nécessité urgente. Les femmes ne peuvent plus attendre.
La rédaction.
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