1er Avril de Feu : Un Meurtre Qui Dénonce les Noces Mortelles Entre Pouvoir et Banditisme
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1er Avril de Feu : Un Meurtre Qui Dénonce les Noces Mortelles Entre Pouvoir et Banditisme
Port-au-Prince, le 14 Mai 2025 .- Ybermane Jean-Paul, entrepreneur connu et respecté, a été enlevé, assassiné, puis brûlé vif dans des circonstances qui choquent et révoltent. Ce crime ignoble, survenu en pleine journée du mardi 1er Avril 2025, révèle les liens de plus en plus flagrants entre des figures politiques locales et les gangs armés qui terrorisent la population.
Selon des témoins oculaires dont les proches de la victime qui ont contacté notre rédaction pour dénoncer ce crime, des hommes lourdement armés ont pris d’assaut le commerce de la victime avant de l’incendier et de l’enlever. Quelques heures plus tard, son corps calciné a été retrouvé dans une zone reculée, abandonné comme un message glaçant.
Mais ce n’est pas qu’un acte de banditisme. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une exécution à caractère politique. Jean-Paul aurait refusé de verser une « contribution » financière au gang « Viv Ansanm », réputé proche de certaines personnalités politiques du secteur. Ce refus lui aurait valu une sentence mortelle.
« Nous ne sommes pas seulement victimes de bandits, nous sommes trahis par ceux qui devraient nous protéger », s’indigne un commerçant du quartier. Dans la foule rassemblée devant les ruines du commerce détruit, la colère monte. Des pancartes accusent directement des élus locaux de complicité.
Plusieurs habitants affirment que les autorités ferment les yeux, voire collaborent, avec les groupes armés qui opèrent en toute impunité. Des noms circulent. Des rumeurs insistantes évoquent des réunions secrètes, des financements croisés, des protections assurées. La République semble s’effriter entre les mains de ceux qui jurent pourtant de la défendre.
Le drame d’Ybermane Jean-Paul, désormais symbole de l’impunité, révèle l’ampleur de la crise : une société où la justice est absente, où les criminels dictent leur loi, et où la politique se confond dangereusement avec la pègre. Ce 1er avril n’est pas un simple fait divers. C’est un cri d’alarme. Un signal rouge sur l’état de décomposition de l’État haïtien.
La rédaction.
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