100 jours de chaos : Le bilan accablant du PM de facto Alix Didier Fils Aimé
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100 jours de chaos : Le bilan accablant du PM de facto Alix Didier Fils Aimé
Le Mouvement Point Final dresse un tableau sombre d’une gouvernance en pleine dérive
Alors que le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé se félicite d’avoir mis le pays sur la voie de la sécurité, des élections et du redressement économique, le Mouvement Point Final, lui, tire la sonnette d’alarme et dénonce une gouvernance marquée par l’aggravation de la crise sous toutes ses formes.
Dans un bilan en 20 points cinglants, ce mouvement critique un pouvoir qui, selon lui, enchaîne les échecs et plonge Haïti dans un abîme encore plus profond.
L’un des points les plus alarmants soulevés par le Mouvement Point Final est l’escalade de la violence à travers le pays. Selon leur rapport, les massacres se multiplient dans des zones comme Warf Jérémie et Petite Rivière de l’Artibonite, où même des enfants sont victimes d’atrocités inimaginables, allant jusqu’à la calcination d’un bébé vivant.
De plus, les gangs armés étendent leur emprise, notamment dans la commune de Kenscoff, tandis que la prolifération des postes de péage illégaux par ces groupes criminels limite la liberté de circulation des citoyens. À cela s’ajoutent les balles perdues, devenues une menace quotidienne à Port-au-Prince.
Le Mouvement Point Final dénonce également un pouvoir gangrené par les luttes internes et les affaires de corruption. Le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC) est cité comme un exemple flagrant de la mauvaise gestion des ressources publiques.
Les grèves paralysent aussi bien le secteur de l’éducation que les administrations publiques et même la Police Nationale d’Haïti (PNH), affaiblie par des conflits internes et le manque de moyens. Pendant ce temps, la crise alimentaire touche 6,5 millions de personnes, tandis que la rareté du carburant continue d’asphyxier l’économie.
Face à ces constats, le Mouvement Point Final estime que les cent jours du Premier ministre Alix Didier Fils Aimé ont été synonymes de désordre et d’aggravation des problèmes structurels. Alors que le chef du gouvernement prône une avancée vers des élections et un redressement économique, ses détracteurs voient plutôt une gouvernance qui va « de mal en pis ».
Entre instabilité politique, expansion des gangs et crise humanitaire, l’avenir du pays semble plus incertain que jamais. Le Premier ministre saura-t-il redresser la barre ou son bilan des prochains mois sera-t-il encore plus désastreux ?
La rédaction.
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