Chaos à l’Hôpital Georges Gauvin : Le Directeur Médical brise le silence sur des actes armés choquants à Grand-Goâve
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Chaos à l’Hôpital Georges Gauvin : Le Directeur Médical brise le silence sur des actes armés choquants à Grand-Goâve
Grand-Goâve, le 13 juin 2025.- L’hôpital Georges Gauvin, autrefois sanctuaire de soins et d’espoir pour les malades de Grand-Goâve, s’est transformé en scène de panique et de violence. Dans une interview exclusive accordée ce vendredi à Valesmedia Haïti, le Dr Erlandy Roben Démas, directeur médical de l’établissement, a lancé un cri d’alarme saisissant : des hommes lourdement armés ont envahi les lieux, semant la terreur et saccageant les installations.
Selon Dr Démas, cette attaque inadmissible découlerait d’un conflit administratif explosif. Un ancien administrateur de l’État, récemment transféré de son poste, refuserait de quitter ses fonctions. Ce blocage aurait dégénéré en tensions internes, jusqu’à ce qu’un groupe armé intervienne de manière violente, sous prétexte de défendre des intérêts.
« L’hôpital a été attaqué, dévasté. Des patients ont été terrorisés. C’est intolérable dans un lieu censé sauver des vies », s’est indigné Dr Démas.
Il a également confirmé que le juge de paix s’est déjà rendu sur place pour constater les dégâts, ce qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites judiciaires. Le directeur médical a promis de renforcer la sécurité de l’hôpital afin de garantir la continuité des soins dans un environnement digne et protégé.
« Nous n’allons pas céder à la peur. Des mesures concrètes seront prises. L’hôpital Georges Gauvin doit rester debout, coûte que coûte », a-t-il affirmé avec détermination.
Et une question dérange, en écho aux cris silencieux d’un peuple :
Pourquoi les hommes armés brûlent-ils les hôpitaux, alors que, blessés par balles, ils savent parfaitement y retrouver le chemin ?
Pourquoi incendier les écoles, quand ils y envoient eux-mêmes leurs enfants, bien protégés, dans les quartiers qu’ils contrôlent ?
L’Haïti que nous construisons ne peut survivre si ses lieux de savoir et de soins deviennent des cibles.
Il est temps d’exiger des comptes. Et de choisir : la barbarie ou la nation.
La rédaction.